PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le CAC 40 devrait entamer la séance de jeudi en légère baisse, alors que les investisseurs analysent les propos du président de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Jerome Powell, et attendent la publication des indices PMI tout en surveillant l'évolution du conflit en Ukraine. "La volatilité devrait cependant rester importante au rythme des bombardements et de potentielles nouvelles sanctions" contre Moscou, prévient Mirabaud Equity Research.

Vers 8h30, le contrat à terme sur l'indice vedette de la Bourse de Paris cédait 0,3%, soit environ 20 points, selon les données du courtier IG Markets.

En plus d'être attentifs à l'évolution du conflit russo-ukrainien, les investisseurs surveilleront jeudi la publication des indices PMI des services, des chiffres du chômage et des prix à la production dans la zone euro, ainsi que les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

Aux Etats-Unis, l'attention se portera sur les inscriptions hebdomadaires au chômage et les indices PMI des services, ainsi que sur la deuxième journée d'audition de Jerome Powell au Congrès dans le cadre du bilan semestriel de politique monétaire. Mercredi, le président de la Fed a confirmé le scénario d'une première hausse des taux d'intérêt à la mi-mars. Il s'est toutefois déclaré favorable à un relèvement limité, de 25 points de base.

Les indices asiatiques évoluent de manière dispersée. L'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo a progressé de 0,7%, tandis que le Shanghai Composite chinois refluait de 0,1% en fin de séance.

Du côté des entreprises membres de l'indice français SBF 120, Thales a indiqué s'attendre cette année à une hausse de sa marge opérationnelle et à une croissance organique d'au moins 2% de son chiffre d'affaires, l'entreprise intégrant dans ses prévisions un impact négatif sur ses revenus de 100 millions d'euros lié au conflit en Ukraine.

A l'occasion de la publication de résultats conformes à ses attentes au titre de 2021, Technip Energies a indiqué avoir exclu la contribution des projets russes de ses prévisions 2022 et avoir cessé de chercher de nouvelles opportunités en Russie.

La banque Société Générale a de son côté assuré qu'elle était en mesure d'absorber les conséquences d'un "scénario extrême" sur la propriété de ses actifs bancaires en Russie. Elle a ajouté qu'un tel scénario ne remettrait pas en cause le versement de son dividende au titre de 2021.

-Dimitri Delmond, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 31; ddelmond@agefi.fr ed: LBO

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March 03, 2022 02:45 ET (07:45 GMT)