Toutes les composantes de l'indice phare de la place parisienne ont terminé en baisse.

* Plombées par les craintes sur la liquidité, les BANCAIRES ont été fortement chahutées. SOCIETE GENERALE (-12,34% à 21,60 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40, imité par DEXIA (-13,96% à 1,556 euro) sur le SBF 120. CREDIT AGRICOLE a lâché 7,29% à 6,228 euros et BNP PARIBAS 6,76% à 34,21 euros. L'indice Stoxx des bancaires a plongé de 6,74%.

* VALLOUREC a reflué de 9,77% à 57,66 euros à la suite de son retrait de la liste des valeurs préférées à l'achat de Goldman Sachs ("Pan-Europe Conviction Buy List"). L'intermédiaire a abaissé son conseil à neutre sur le titre et son objectif de cours à 85 euros, contre 113 euros, après la performance jugée médiocre du fabricant de tubes d'acier sans soudure au deuxième trimestre.

* De même, VEOLIA ENVIRONNEMENT (-8,73% à 10,45 euros) a pâti, outre du contexte de baisse généralisée, de l'abaissement de la recommandation d'UBS sur le titre d'achat à neutre.

* Les VALEURS CYCLIQUES ont une nouvelle fois été les principales victimes des craintes accrues de rechute économique, Morgan Stanley ayant réduit ses prévisions de croissance mondiale.

STMICROELECTRONICS a perdu 9,14% à 4,283 euros, ALCATEL-LUCENT 8,81% à 2,391 euros et TECHNIP 8,02% à 59,97 euros. Egalement affectés par des abaissements d'objectif de cours de Natixis, RENAULT a cédé 7,95% à 26,68 euros et PEUGEOT 9,06% à 19,18 euros.

L'indice Stoxx du secteur en Europe a reculé de 7,37%, plus forte chute sectorielle devant la construction (-7,11%).

Alexandre Boksenbaum-Granier, Raoul Sachs, édité par Julien Ponthus