L'indice CAC 40 a perdu 0,29% à 4.243,72 points.

* UBISOFT a signé la contre-performance boursière du jour au lendemain de l'avertissement sur ses résultats, avec une baisse de 26,15% à 8,19 euros, plus fort repli du SBF 120, dans des volumes ayant représenté 27 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur NYSE Euronext.

A l'inverse, GAMELOFT a pris 3,32% à 8,09 euros.

* LVMH (-4,25% à 138,70 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40 après avoir annoncé une contre-performance de Louis Vuitton qui pèse sur le profil de croissance et de rentabilité du groupe de luxe. Natixis a abaissé son conseil d'achat à neutre.

Dans son sillage, les autres valeurs du luxe ont souffert. CHRISTIAN DIOR a perdu 3,83% à 140,45 euros, KERING 0,9% à 165,55 euros et HERMES 0,88% à 257,70 euros.

* DANONE a lâché 2,28% à 51,83 euros après avoir lancé un avertissement sur ses résultats annuels en raison de l'impact sur la confiance des consommateurs asiatiques, notamment chinois, des rappels de laits infantiles de l'été, qui a davantage pesé que prévu au troisième trimestre et devrait se faire sentir jusqu'au premier semestre 2014.

* Les GROUPES exposés aux MARCHÉS ÉMERGENTS ont souffert des annonces d'entreprises suggérant aux investisseurs que les effets du ralentissement économique de ces pays n'ont peut-être pas été suffisamment pris en compte par les entreprises.

PUBLICIS, dont la croissance a été freinée au troisième trimestre par des performances décevantes dans les pays émergents , a reculé de 2,01% à 58,44 euros. L'OREAL a cédé 1,53% à 122,15 euros et ESSILOR 1,42% à 77,88 euros.

* STMICROELECTRONICS a fini en baisse de 2,54% à 6,49 euros, la valeur ayant franchi à la baisse ses moyennes mobiles à 50 jours (à 6,62 euros) et à 200 jours (à 6,58 euros).

* PSA PEUGEOT CITROEN a encore lâché 4,43% à 10,245 euros pour porter à plus de 17% sa baisse depuis le début de la semaine. Le constructeur a vu ses ventes de voitures neuves baisser en Europe en septembre alors que le marché, globalement, a rebondi. RENAULT, dont les immatriculations ont progressé de 22%, a avancé de 1,18% à 67,69 euros.

* A rebours de tendance, des VALEURS au profil économique plus domestique comme les TÉLÉCOMS, les FINANCIÈRES, les MÉDIAS ou les UTILITIES ont été recherchées.

VIVENDI (+3,63% à 18,97 euros), qui souhaite utiliser le produit de la vente de la majeure partie de sa participation dans Activision Blizzard pour réduire sa dette, a fini en tête des hausses du CAC 40.

ORANGE a grimpé de 2,65% à 10,45 euros, AXA de 1,73% à 18,825 euros, BOUYGUES de 1,6% à 29,595 euros, UNIBAIL-RODAMCO de 0,96% à 189,85 euros, CREDIT AGRICOLE de 0,79% à 9,151 euros et EDF de 0,73 % à 25,43 euros. Hors CAC, M6 a pris 2,15% à 17,56 euros.

L'indice Stoxx du secteur télécoms européen a enregistré la plus forte hausse sectorielle en Europe (+1,45%), celui des assureurs a pris 0,94%, les médias 0,84% et les Utilities 0,48%.

* AB SCIENCE (+5,4% à 18,34 euros, plus forte hausse du SBF 120) a fait état d'une croissance de 23% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, soutenue par l'exploitation commerciale du masitinib, un traitement contre un type de cancer gastro-intestinal (GIST), en médecine vétérinaire en Union européenne et aux Etats-Unis.

* IPSOS a progressé de 4,73% à 29,53 euros, Société générale, qui a relevé sa recommandation sur le titre de conserver à achat, estimant que le ratio rendement/risque du groupe s'est amélioré après la très forte sous-performance du titre par rapport à celui de son concurrent allemand GFK (-1,14%).

* NEXANS a encore perdu 2,91% à 35,05 euros, des analystes ayant abaissé leur recommandation et/ou objectif de cours sur le fabricant de câbles au lendemain de l'annonce d'un projet d'augmentation de capital de 284 millions d'euros et d'une restructuration des activités européennes passant par la suppression de 468 emplois.

* GL EVENTS (-6,98% à 15,60 euros) a également lancé un avertissement sur son activité, en visant désormais un chiffre d'affaires 2013 d'environ 810 millions d'euros, contre 824 millions en 2012, en raison notamment de l'annulation du Motorshow 2013 et d'un léger différé dans le plan de cession d'actifs de GL events Live.

Le groupe visait auparavant une croissance de son chiffre d'affaires consolidé supérieure à 2% pour l'exercice 2013.

Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Dominique Rodriguez