Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris était toujours en baisse lundi à la mi-journée (-0,46%), dans une séance qui donnait peu de grain à moudre aux investisseurs en raison d'un agenda dégarni, en attendant la réunion des banquiers centraux qui débutera jeudi aux Etats-Unis.

A 11H42 (09H42 GMT), l'indice CAC 40 reculait de 23,48 points à 5.090,67 points, dans un volume d'échanges de 684 millions d'euros. Vendredi, il avait fini en repli de 0,64%.

La cote Parisienne a entamé la séance en territoire négatif et peinait à aller de l'avant. Les investisseurs sont dans l'attente de la traditionnelle réunion des banquiers centraux organisée jusqu'à samedi à Jackson Hole, aux Etats-Unis.

Les discours du président de la BCE, Mario Draghi, et de son homologue de la Fed, Janet Yellen, sont particulièrement attendus vendredi.

"Janet Yellen pourrait répéter la volonté" de la Réserve fédérale américaine (Fed) "de poursuivre la normalisation progressive de sa politique pour accompagner l'amélioration de la conjoncture économique" mais "Mario Draghi (le président de la Banque centrale européenne, NDLR), ne devrait faire aucune révélation", ont souligné les analystes du courtier Aurel BGC.

Le programme était peu chargé côté indicateurs. Les investisseurs prendront connaissance des chiffres concernant l'activité dans la région de Chicago pour le mois de juillet.

L'agenda sera toutefois plus étoffé au cours de la semaine, alors que les investisseurs devraient concentrer leur attention, en zone euro, sur les résultats d'enquêtes de conjoncture sur le mois d'août: ZEW, INSEE et IfO, mais aussi PMI préliminaires, rappelle Aurel BGC.

Sur le terrain des valeurs, Total perdait 0,49% à 42,44 euros, alors que le groupe français a annoncé le rachat de la société pétrolière Maersk Oil pour 7,45 milliards de dollars en actions et en dette auprès du danois A.P. Møller-Mærsk.

La banque Barclays a abaissé sa recommandation sur Total de "surpondérer" à "pondération en ligne".

Les bancaires restaient à la traîne, à l'image de BNP Paribas (-1,61% à 64,93 euros), Société Générale (-1,47% à 47,32 euros) ou encore dans une moindre mesure Crédit Agricole (-0,85% à 15,21 euros).

Areva devrait pour sa part voir ses actions radiées de la Bourse ce lundi, alors que l'Etat va lancer un retrait obligatoire afin de récupérer le solde des actions qu'il ne possède pas encore. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la restructuration de l'ex-fleuron du nucléaire français à la suite de ses graves déboires financiers.

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