SES (+5%). Le relèvement de la recommandation de Morgan Stanley est bien perçu, même si l'analyste ne repasse pas positif. Son opinion souspondérer est remplacée par pondération en ligne et son objectif passe de 13 à 15,50 euros.

Smiths (+3,6%). Le britannique parle fusion avec ICU Medical dans le domaine de la santé. L'ingénierie a précisé que rien ne permet d'affirmer que les pourparlers avec l'Américain iront jusqu'à leur terme.

Norsk Hydro (+3,5%). Le titre réagit au gré des rumeurs de tensions et rabibochages entre Europe et Etats-Unis sur la menace de barrières tarifaires de Washington dans l'acier et l'aluminium.

Genmab (+3%). Le laboratoire danois rebondit légèrement après la chute de 20% enregistrée hier suite à l'arrêt d'un programme de développement décidé par son partenaire Janssen.

Iliad (+0,8%). L'opérateur a lancé son offre en Italie, un forfait mobile tout compris à 5,99 euros par mois.
 

La "heatmap" du matin en Europe montre que les services financiers et la consommation cyclique sont sévèrement attaqués. Deux îlots protégés se détachent, l'aluminium et les satellites (source Zonebourse).

Dixons Carphone (-17%). Gros avertissement pour le distributeur britannique, qui a révisé en baisse son objectif de bénéfice annuel.

OMV (-4,1%). Les prises de profits continuent sur le marché pétrolier et sur les valeurs du secteur.

Edenred (-3,7%). La baisse est alimentée par la grève dure des transporteurs routiers au Brésil, un pays auquel la société est lourdement exposé. Il faut ajouter à cela la levée de fonds de 11 millions d'euros réalisée par Lunchr, un rival totalement dématérialisé sur le marché du titre restaurant, qui vise 100.000 clients en fin d'année.

Rémy Cointreau (-2,5%). Le groupe de spiritueux subit des prises de bénéfices après le changement de recommandation de Natixis, passé d'acheter à conserver, après que l'action a dépassé son objectif de cours.

Pas besoin d'être un particulièrement clairvoyant pour comprendre que les remous politiques en Italie et peut-être en Espagne secouent les valeurs financières. Les banques italiennes continuent à chuter, emportant tout le compartiment avec des plongeons supérieurs à 4% pour de nombreux établissements, dont les françaises BNP Paribas et Crédit Agricole, mais aussi les allemandes Commerzbank et Deutsche Bank, jusqu'à la suisse Crédit Suisse.

Outre la banque, l'automobile est également sous pression, notamment en France où Peugeot chute de plus de 3%, comme Faurecia, tandis que Renault cède plus de 2%.