Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait en hausse vendredi, le Dax gagnant 0,46% en dépit de l'aggravation de l'affaire ukrainienne à la Maison Blanche et de nouveaux doutes sur un règlement prochain de la guerre commerciale sino-américaine.

Vers 07H15 GMT, l'indice vedette avançait de 56,5 points à 12.345,06 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes progressait de 0,23% à 25.758,45 points.

Aux Etats-Unis, l'opposition démocrate a dénoncé une tentative de dissimulation d'un verbatim d'une conversation téléphonique fin juillet entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, amplifiant ainsi le scandale qui vaut déjà au président américain l'ouverture d'une procédure de destitution par la Chambre des représentants.

"Les investisseurs ne savent pas comment réagir à la crise politique à la Maison-Blanche et préfèrent donc rester sur la touche", notait avant l'ouverture de séance Milan Cutkovic, analyste chez AxiTrader. Or, les premiers échanges semblaient quelque peu contrer son pronostic.

Le marché reste par ailleurs vigilant sur le front de la guerre commerciale sino-américaine, où les espoirs d'une détente ont rechuté après un durcissement de ton de Washington envers Pékin, soupçonné d'espionnage via le géant chinois des télécoms Huawei.

- BASF (+1,76% à 63,08 euros) profitait de ses ambitions annoncées dans le secteur de l'agriculture, où le chimiste compte augmenter ses ventes de 50% d'ici 2030.

- ADIDAS (+1,42% à 282,60 euros). L'équipementier sportif a annoncé jeudi la prolongation jusqu'en 2026 de son partenariat avec la fédération mexicaine de football.

- INFINEON (-1,96% à 16,59 euros) subissait des dégagements après une note de Metzler dégradant le titre de la firme high-tech en le plaçant dans la catégorie "vendre" avec un cours cible abaissé à 14 euros.

- COMMERZBANK (-1,97% à 5,23 euros). La seconde banque allemande cotée sur le MDax a abaissé jeudi soir sa prévision pour l'année en cours, ne s'attendant plus à une hausse des recettes compte tenu d'un environnement difficile. Par ailleurs le plan stratégique "Commerzbank 5.0" dévoilé vendredi dernier, prévoyant notamment 2.300 suppressions de postes en net, a été approuvé par le conseil de surveillance.

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