Vendredi matin, l'indice directeur allemand a atteint un plus haut record pour la deuxième journée consécutive à 21.945,31 points, soit une hausse de 0,2 %. Le mur du son des 22.000 points est ainsi à portée de main, à peine trois semaines après la chute des 21.000 points. Outre la perspective d'une baisse des taux d'intérêt, la robustesse des bénéfices des entreprises a récemment contribué à la bonne humeur des bourses européennes. "Il semble que cette semaine se termine comme la précédente : avec un sourire sur les lèvres de ceux qui ont courageusement acheté des actions dans un contexte de baisse des cours", a déclaré Jochen Stanzl, analyste de marché chez CMC Markets.
Outre la saison des résultats, le rapport sur l'emploi américain de janvier sera au centre de l'attention vendredi. Les spécialistes interrogés par Reuters estiment que le nombre d'emplois créés aux Etats-Unis en début d'année a finalement diminué à 170.000, contre 256.000 en décembre. La Réserve fédérale américaine (Fed), qui vise le plein emploi en plus de la stabilité des prix, est très attentive à ces données.
Du côté des entreprises, les actions de la famille Porsche se sont distinguées. Le constructeur de voitures de sport de Stuttgart, Porsche AG, met en place un programme d'économies et d'investissements après une chute des bénéfices et accepte pour cela de nouvelles baisses de résultats cette année. Il s'agit notamment d'équiper et de construire à nouveau davantage de modèles Porsche avec des moteurs à combustion ou hybrides rechargeables. Les actions de Porsche AG ont perdu 4,4 pour cent. Les titres de la holding familiale Porsche SE et de Volkswagen, tous deux gros actionnaires de Porsche AG, ont perdu chacun environ 1 pour cent.
(Rapport d'Anika Ross, rédigé par Elke Ahlswede. Pour toute question, contactez notre rédaction à berlin.newsroom@thomsonreuters.com (pour la politique et la conjoncture) ou frankfurt.newsroom@thomsonreuters.com (pour les entreprises et les marchés).