(Actualisé avec Apple)

* Le Dow a perdu 0,01%, le S&P 500 a pris 0,13%, le Nasdaq a cédé 0,08%

* Nouveau record du S&P-500, petit essouflement du marché

* Les résultats de sociétés n'aident pas à s'orienter

par Chuck Mikolajczak et Caroline Valetkevitch

NEW YORK, 28 octobre (Reuters) - Wall Street a terminé sur une note étroitement irrégulière lundi, les investisseurs n'ayant trouvé guère de motif de pousser à nouveau et franchement la cote à la hausse après le dernier record inscrit par l'indice S&P-500.

Ce dernier est toutefois parvenu à se hisser un peu dans le vert, inscrivant un nouveau record. Il a gagné plus de 6% depuis le 8 octobre, son point le plus bas touché pendant la période de fermeture partielle des administrations fédérales américaines et durant les débats sur le relèvement du plafond de la dette.

Le S&P-500 a depuis lors inscrit une série de records, s'appuyant essentiellement sur le sentiment des investisseurs voulant que la Réserve fédérale, dont le comité de politique monétaire (Fomc) se réunit mardi et mercredi, ne touche pas à ses achats obligataires pendant encore plusieurs mois, ne serait-ce que pour tenir compte des retombées économiques de la foire d'empoigne à Washington.

Le Dow Jones a perdu 1,35 point (0,01%) à 15.568,93 point. Le S&P-500 a gagné 2,34 points (0,13%) à 1.762,11. Le Nasdaq Composite a cédé 3,23 points (0,08%) à 3.940,13.

"La Fed ne va nulle part; c'est ce qui a provoqué le rally de ces dix derniers jours mais à présent, le marché se sent un peu las; il n'est sans doute pas tout à fait en phase avec les fondamentaux", dit Ken Polcari (O'Neil Securities).

"Tout le monde a beau dire que l'économie se retourne, les données macroéconomiques ne le confirment pas; il y a de quoi être perplexe".

SOUBRESAUTS SUR L'ACTION APPLE

Les résultats de sociétés sont un élément sur lequel les investisseurs peuvent éventuellement s'appuyer comme aide à la décision mais ils sont pour l'instant mitigés. Sur les 249 sociétés du S&P-500 qui ont publié, 69,1% ont battu le consensus, au-dessus du taux moyen de 63% depuis 1994 et du taux de 66% des quatre derniers trimestres.

Pour le chiffre d'affaires, le pourcentage des sociétés qui ont battu le consensus retombe à 53,9%, en dessous des 61% de moyenne depuis 2002 mais au-dessus des 49% des quatre derniers trimestres.

Sur le base des données de Thomson Reuters, les bénéfices des sociétés auraient augmenté de 3,4% au troisième trimestre et les C.A. de 2,2%.

Aux valeurs, les boursiers attendaient surtout Apple , qui a publié ses comptes trimestriels après la clôture. La firme à la pomme a vu son bénéfice et sa marge se contracter lors de son dernier trimestre fiscal et des investisseurs déçus ont dans un premier temps saisi l'occasion de prendre leurs bénéfices.

L'action avait terminé la séance officielle en hausse de 0,74% à 529,88 dollars mais elle a connu des soubresauts importants en après-Bourse, montant d'abord puis baissant fortement avant de repartir à la hausse. (voir )

Les valeurs de l'immobilier ont elle fléchi en réaction à un recul inattendu et marqué des promesses de vente en septembre.

Lennar a cédé 0,43% et D.R. Horton 0,56%. L'indice de l'immobilier PHLX a perdu 0,1%.

Le groupe pharmaceutique Merck a lâché 2,56%. Même s'il a publié des résultats trimestriels meilleurs qu'attendu, à la faveur de réductions de coûts, la baisse des ventes de son antidiabétique Januvia confirme que son produit phare souffre de la concurrence de nouvelles molécules. (Wilfrid Exbrayat pour le service français)