PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en légère baisse et les Bourses européennes varient peu lundi à mi-séance au début d'une semaine riche en indicateurs économiques et en résultats d'entreprises, sans oublier la réunion de la Réserve fédérale.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture quasiment inchangée pour le Dow Jones mais en repli de 0,15% pour le S&P-500 et de 0,3% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 perd 0,02% à 6.256,97 à 10h52 GMT. À Francfort, le Dax abandonne 0,23% et à Londres, le FTSE cède 0,03%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 0,1%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,17% et le Stoxx 600 de 0,08%.

Le début de la semaine est relativement calme, les investisseurs s'abstenant de prendre des positions importantes avant la réunion, mardi et mercredi, de la Réserve fédérale. Si aucune annonce majeure n'est attendue, les marchés anticipent les potentiels changements à venir, comme le retrait progressif de son soutien monétaire.

Les prochains jours seront aussi animés par la première estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis (jeudi) et de la zone euro (vendredi) ainsi que par des nombreuses publications de résultats des deux côtés de l'Atlantique, avec notamment les géants technologiques de Wall Street.

Même si la tendance de fond reste positive avec la poursuite des vaccinations, les récentes données économiques et de solides bénéfices d'entreprises, l'aggravation de la pandémie de coronavirus en Inde crée d l'incertitude.

VALEURS EN EUROPE

Le secteur du tourisme et des loisirs signe la meilleure performance en Europe, son indice Stoxx gagnant 1,02%.

La présidente de la Commission européenne, Ursula van der Leyen, a déclaré dans un entretien au New York Times publié dimanche que les Américains ayant été vaccinés contre le COVID-19 devraient être autorisés à se rendre dans l'Union européenne cet été.

Unibail-Rodamco-Westfiels prend 3,02%, Airbus 2,07% et IAG 3,33%.

Les valeurs automobiles, elles, reculent dans le sillage de Volkswagen (-1,85%) après les informations du Financial Times selon lesquelles le groupe allemand à demandé à ses cadres de se préparer à une nouvelle diminution de la production au deuxième trimestre en raison de la pénurie de semi-conducteurs.

A Paris, Stellantis lâche 1,26%, la plus forte baisse du CAC 40.

Lagardère gagne 3,36% après avoir confirmé étudier un abandon de son statut de société en commandite, dernier épisode en date de la bataille d'actionnaires qui alimente depuis plusieurs mois les spéculations sur un possible démantèlement du groupe.

Dernier du Stoxx 600, le spécialiste autrichien des capteurs électroniques AMS cède 4,15%, pénalisé par une baisse de recommandation de deux crans par Credit Suisse qui évoque des inquiétudes quant la perte éventuelle de contrats avec Apple.

TAUX/CHANGES

Sur le marché obligataire, les rendements de référence européens sont en légère hausse, à -0,246% pour le Bund allemand à dix ans, alors que son équivalent américain remonte de deux point de base à 1,5843%.

Le dollar se stabilise après être tombé à son plus bas en près de deux mois face à un panier de devises de référence, défavorisé par un regain d'appétit pour le risque et la perspective d'un discours accommodant de la Fed mercredi.

L'euro recule modestement, sous 1,21 dollar.

PÉTROLE

Les cours du pétrole sont dans le rouge, la résurgence des cas de COVID-19 en Inde alimentant les craintes d'un ralentissement de la demande de brut.

Le baril de Brent cède 1,65% à 65,02 dollars et le brut léger américain perd 1,61% à 61,14 dollars.

(édité par Patrick Vignal)

par Laetitia Volga