Wall Street a achevé la séance de mardi à peu près stable, au lendemain d'une séance qui a vu de nouveaux plus hauts historiques. Le Dow Jones a fini juste sous son équilibre à 31376 points et le Nasdaq Composite a grappillé plus de 0,1% à 14008 points.

Après la rafale de records des derniers jours, les investisseurs ont semblé vouloir reprendre leur souffle en l'absence d'éléments permettant de soutenir la tendance haussière à l'oeuvre depuis l'élection présidentielle américaine.

'L'optimisme croissant autour de la reprise et un positionnement plus marqué de la part des investisseurs rendent les marchés vulnérables à une correction, mais nous pensons que nous n'en sommes qu'aux prémices d'un nouveau marché haussier', prédisait Goldman Sachs.

Pour la banque d'affaires, les marchés sont en train de passer d'une phase 'd'espoir' - qui débute généralement par une hausse des valorisations pendant une période de récession - à une phase de 'croissance' plus prolongée, marquée par une forte croissance des bénéfices.

Dans ces conditions, les investisseurs ont maintenu leur préférence pour les actions et la précepte 'TINA' ('there is no alternative') demeurait la règle d'investissement dominante sur les marchés.

'Malgré leur valorisation peu attrayante en absolu, les actions demeurent la classe d'actifs la plus intéressante, en particulier en comparaison aux obligations souveraines', rappelait-on ainsi chez Swiss Life Asset Managers.

Parmi les publications du jour, DuPont a lâché 4,3% après l'annonce d'un BPA ajusté stable à 95 cents au titre du dernier trimestre 2020, dépassant pourtant le consensus, et d'un EBITDA opérationnel en recul de 7% à 1,3 milliard de dollars.

Eli Lilly a perdu 2%, suite à la démission de son directeur financier Josh Smiley, en raison de 'relations personnelles inappropriées' avec des employés, et la nomination d'Anat Ashkenazi pour lui succéder.

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