-Les indices US inscrivent en clôture une nouvelle rafale de records absolus avec un S&P500 (+0,7%) à 4.232 et un Dow Jones (+0,65%) à 34.777Pts... et un NYSE Composite également au zénith à 16.598, de même que le Dow Transport avec +1,4% à 15.943.

Le Nasdaq qui avait pris un très bon départ (+1,4%) se contente de +0,9% à 13.752 après une entame de mois de mai placée sous le signe de la consolidation (environ -2,3% en 4 jours, perte réduite à -1,5% ce vendredi).
Le Russell-2000 grimpe de +1,35% à 2.271 et revient à 4% de son zénith.

La publication très attendue des chiffres de l'emploi s'est avérée 'explosive'... mais pas du tout dans le registre attendu.

Alors que le consensus tablait sur une fourchette de 930.000 à 1 million de créations d'emplois, le mois d'avril se solde par seulement +266.000 (contre 916.000 le mois précédent en estimation initiale).

Et ce n'est pas la seule surprise puisque les créations de mars sont aussi sérieusement révisées à la baisse de 916.000 vers 770.000 (-146.000) tandis que les chiffres de février sont légèrement revus à la hausse, de 468.000 à 536.000 (+68.000).

Le taux de chômage ressort à 6,1% alors que le consensus tablait sur 6% à 5,8%... enfin, le taux de population active s'établit à 61,7% (on espérait 62%).

Ces chiffres ont fait plonger le rendement des T-Bonds de -8Pts de base vers 1,47% avant qu'il ne se redresse vers 1,57% (les T-Bonds se retrouvent donc en léger repli ce vendredi), le '30 ans' en termine à 2,725% : les chiffres du jour éloignent a priori le risque d'une hausse de taux liée à une 'surchauffe' et un risque d'emballement de la spirale 'prix/salaires'.

Mais attention, le faible nombre de nouveaux emplois signifie que les chômeurs préfèrent continuer de toucher 400$ d'allocation chômage +300$ d'aide fédérale d'urgence par semaine plutôt que d'accepter un job qui leur rapporte à peine plus (et beaucoup moins en temps partiel)... dont les employeurs pourraient se retrouver contraints d'offrir de meilleurs salaires, sauf si les aides aux chômeurs sont rapidement réduites.

Mais que les chiffres du 'NFP' soient forts, ou faibles, les indices US continuent de progresser, inexorablement, en dépit des avertissements de la FED sur des valorisations et des prises de risque extrêmes, avec un accès de fièvre qui s'étend maintenant aux matières premières et aux crypto-monnaies.

Sur le front des devises -c'est peut-être le phénomène le plus spectaculaire de la semaine- le Dollar dévisse de -0,8% vers 1,216/E et se retrouve au plus bas depuis le 26 février.
Le grand gagnant du jour est l'or qui bondit de +1,1% au-delà des 1.835$/Oz (une grosse résistance oblique).

Côté valeurs, le S&P500 a été propulsé vers les sommets par NXP +2,8%, Microchip +2,2%, Comcast +2%, Cisco +1,9%, Tesla +1,3%, AMD +1,2%, Microsoft +1,1%.

Le secteur de l'énergie demeurait recherché avec EOG Resource +8%, Schlumberger et Devon +3,8%, Halliburton +3,5%, Marathon Oil +3,4%, Occidenbtal +2,8%...

A la baisse, un seul repli supérieur à 1% au sein du Nasdaq : Monster Beverage avec -4%.

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