Wall Street a connu un moment d'euphorie à la lecture du communiqué final de la FED entre 20H et 20H30.

Le Nasdaq qui avait fait une entame de séance fracassante avec des gains et une pluie de records absolus a doublé la mise en quelques minutes et gagné plus de 1,5% à 2%: le Nasdaq Composite a flambé jusque vers 10.087 (+0,67% au final à, 10.020).
Le Nasdaq-100 s'est envolé jusque vers 10.155 (+1,28% au final à 10.095) dans le sillage de 'FANGMAN' littéralement incandescents avec des gains moyens supérieurs à 3% et un déluge de records absolus, de telle sorte que la capitalisation de ces 7 valeurs dépasse 6.400Mds$ (3 fois le PIB de la France !).
A la clôture, le contraste entre le Nasdaq d'une part et le Dow Jones (-1,04% à 26.990) ou le Russel-2000 (-2,6% à 1.467) est saisissant: avec les prises de profit sur les valeurs bancaires, la dus'tribution, le loisir/tourisme, c'est le retour des achats prioritaires sur les 'leaders' incontournables qui se traduit par la remise en oeuvre de programmes 'indiciels quantitatifs' qui sur-pondèrent les 'titans' du Nasdaq et du S&P500.

supérieurs à 1% la FED qui pronostique une contraction de -6,5% de l'économie américaine en 2020 et prévoit un retour au niveau de la croissance potentielle (+2% fin 2019) fin 2021 ou début 2022.

La contraction de l'activité au 2ème trimestre devrait être la plus sévère de l'histoire.
La FED est déterminée à utiliser tous les outils à sa disposition 'agressivement et dans des proportions sans précédent', va renforcer ses achats de créances hypothécaires et maintenir les taux à zéro au moins jusqu'en 2022.

L'OCDE de sont côté anticipe une baisse de -7,3% du PIB américain en 2020 et +5% en 2021.

Du côté des statistiques US , les prix à la consommation aux Etats-Unis ont baissé de 0,1% en mai par rapport au mois précédent (en données brutes comme hors énergie et alimentation), là où les économistes prévoyaient en moyenne une stagnation de l'indice.

Par rapport à mai 2019, l'indice des prix a augmenté de 0,1% en données brutes et de 1,2% hors éléments volatils le mois dernier.

Les croisiéristes et les transporteurs aériens ont lourdement rechuté: Norwegian -14,4%, Carnival -10,6%, Royal Carribean -9,1% puis United Airlines -11%, Alaska Air -10% , American Airlines -8,3%, Delta -7,4%...

La conférence de presse de la FED confirmant des taux zéro pour 2 années et demi supplémentaires n'ont pas été bien digérées par Citizens Finl -7,7%, Wells Fargo -9%, JP-Morgan -6,6%, Citigroup -6,1%, Bank of America -5,6%, Morgan Stanley -3%...
Lourdes prises de profits également sur Nordstrom -8%, Ralf Lauren -10,6%, Kohl's -10,7%, Gap -11,5%.

Une étude de Goldman Sachs indiquant un risque de faillite élevé pour nombre de producteurs de shale oil (à moins que le WTI renoue avec les 60$) a brutalement dissipé l'euphorie de la semaine passée: Occidental -10,4%, Apache -10,3%, Noble -8,6%, Cabot -7,7%, Marathon -7,2%, Exxon -5,4%, Chevron -3,9%

Mais cette séance restera marquée par le franchissement des 10.000 par le NASDAQ dans le sillage de Tesla +9% à 1.025, Netease +3,8% et des 'FANGMAN' qui ont 'tout cassé' avec +3,7% sur Microsoft, +3,6% sur Nvidia, +2,6% sur Apple, +2,4% sur Adobe... sans oublier Zoom avec +7,6%.


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