Wall Street a ouvert en baisse mercredi matin, victime de prises de bénéfices provoquées par des inquiétudes de plus en plus vives sur la croissance mondiale.

En fin de matinée, le Dow Jones se replie de 0,1% à 35.053,2 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 0,8% à 15.249,2 points.

La tendance est plombée par un regain d'inquiétudes concernant la propagation du coronavirus et par des perspectives économiques jugées toujours très incertaines, ce qui favorise une aversion généralisée au risque.

Jusqu'ici, la développement rapide du variant Delta et le ralentissement de la croissance n'avaient pas véritablement remis en cause la marche en avant des marchés boursiers.

Sur les mois de juillet et août, les marchés américains avaient réussi à s'adjuger plus de 5%. Mieux, le Nasdaq et ses valeurs technologiques avaient grimpé de 7%.

Mais le rapport sur l'emploi très décevant publié vendredi dernier aux Etats-Unis est venu renforcer les inquiétudes sur la croissance, déjà alimentées par la remontée de l'inflation.

Au vu des valorisations exigeantes des marchés américains, certains analystes estiment que Wall Street est désormais mûre pour une consolidation.

Sans surprise, ce sont les valeurs technologiques - dont les valorisations sont jugées particulièrement élevées - qui pâtissent principalement des craintes des investisseurs.

Les secteurs des matériaux de base et de l'énergie sont également à la peine, avec des replis respectifs de 1,1% et 0,6%, ce qui montre que les intervenants s'interrogent sur la croissance.

Le secteur de l'immobilier, assez peu dépendant des aléas de la croissance, est quant à lui recherché (+0,3%).

Signe révélateur, l'indice VIX mesurant la volatilité des actions du S&P 500 progresse de 5% à 19 points, indiquant une nette remontée du niveau de stress des marchés.

Côté valeurs, Ford grignote 0,1% après avoir nommé Doug Field, un ancien ingénieur d'Apple et de Tesla, au poste de directeur de ses technologies avancées et de ses systèmes embarqués.

General Mills gagne près de 5% après que le groupe agroalimentaire a fait part d'une mise à jour optimiste de ses objectifs pour l'exercice 2021-2022.

JPMorgan recule de 0,5% après avoir annoncé qu'il allait prendre une participation majoritaire de 75% au sein de la plateforme de services de paiement du groupe Volkswagen.

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