Après une ouverture en territoire positif, la Bourse de New York a rapidement basculé dans le rouge mercredi matin, toujours pénalisée par les craintes d'une escalade des tensions en Ukraine.

En fin de matinée, le Dow Jones recule de 0,4% à 33.470,6 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche plus de 0,8% à 13.269,5 points.

Les investisseurs - qui espéraient ce matin une forme de 'retour à la normale' au niveau géopolitique - ont fini par renouer avec leurs positions défensives après avoir pris connaissance d'une cyber-attaque attribuée à la Russie sur les sites gouvernementaux ukrainiens.

Depuis son record de la fin décembre, l'indice S&P 500 a désormais perdu plus de 10% de sa valeur, ce qui le fait officiellement entrer en territoire de correction boursière.

Vivement secoués par les questions géopolitiques ces derniers jours, les investisseurs se mettent à espérer que la Fed pourrait lui remettre du baume au coeur et se décider à intervenir.

'Les données historiques montrent que les lourds replis des marchés d'actions américains constituent un bon indicateur avant un virage plus bienveillant de la part de la Fed', rappellent les équipes de Capital Economics.

'Mais, même dans l'optique où les marchés américains devaient poursuivre leur recul cette année, la Fed serait peu susceptible de revoir ses projets, ce qui signifie que les actions US devraient rester sous pression', prévient le bureau de recherche économique.

Sur le plan des statistiques, aucun indicateur de premier plan ne figure à l'agenda du jour.

Côté valeurs, Chevron gagne 2% à la faveur de la vigueur des cours pétroliers et après l'autorisation par la Commission européenne de l'acquisition de certaines activités du finlandais Neste.

Intel est lui aussi orienté à la hausse (+1%) suite à un relèvement d'opinion des analystes de Raymond James.

Lowe's grimpe de 2,2% après avoir relevé ses objectifs pour l'exercice qui commence à l'occasion de la publication de ses derniers résultats trimestriels.

Twitter lâche en revanche 1,3% après le lancement d'une émission obligataire d'un milliard de dollars à horizon 2030 destiné à financer les 'besoins généraux' de l'entreprise.

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