L'indice S&P 500 avec ses +1,55% de gains (et jusqu'à +1,75% a 3.588, soit +10,5% annuel) a inscrit un 22ème record absolu et enregistré sa plus forte hausse depuis le 6 juillet (rajouté aux 42 du Nasdaq, cela fait 64 records... un record de records en 8 mois)

Le Dow Jones (+1,6% à 29.100) a enregistré son plus gros gain en 1 séance depuis le 14 juillet: il en termine à 1,5% de son record absolu du 12 février dernier et gagne plus de 2% cette année.
Le Dow Jones a été propulsé au-delà des 29.000 par Intel +2,9%, IBM +3,9% et Coca-Cola +4,2%.

Le Nasdaq a donc pulvérisé un 42ème record à 12.075 (et 12.047 au final), soit +34,4% de gain annuel.
Mais la séance fut très volatile puisque l'indice de 'technos' a cédé plus de 220Pts entre 15H30 et 17H (l'indice perdait -0,9%) avant d'en reprendre plus de 230 en 4 heures.

Le Nasdaq s'est hissé vers de nouveaux sommets dans le sillage de Microsoft +1,9%, Facebook +2,4%, Nvidia +3,8%, Micron +4,5%, Illumina +4,8%, Applied Materials +5,2%, Twitter +6,1%, Lam Research +6,5%.

Le Nasdaq a été nettement freiné par AMD et Apple avec -2,1%, Tesla (-5,8%) puis Zoom (-8%).

Côté données 'macro', Wall Street a manifestement fait l'impasse sur l'enquête décevante d'ADP concernant l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis pour se rassurer avec une hausse de +6,4% des commandes à l'industrie aux États-Unis en juillet, un chiffre supérieur aux attentes (+6%), puis la forte hausse de +11,4% des commandes de biens durables.

Selon l'enquête d'ADP sur l'emploi au mois d'août, l'économie américaine n'aurait créé que +428.000 emplois, un chiffre inférieur de plus de moitié aux attentes (en moyenne +950.000 créations de postes dans le privé, les plus optimistes anticipant même +1,492 million).

Cette séance a été très riches en évolutions spectaculaires puisque le “WTI” décroche de -2,8% vers 41,3$ alors que les stocks commerciaux de pétrole des États-Unis se sont contractés d'environ -9,4 millions de barils, selon l'EIA (Energy Information Administration) alors que le consensus tablait sur -1,8Mns de barils.
Les spécialistes expliquent ce repli pour le moins paradoxal par le retour à la normale post-cyclones dans la production offshore et dans les raffineries côtières... ce qui était déjà connu avant les stocks.
Cette chute du baril a pesé sur Range Resources avec -7%, Diamondbak -5,6%, Marathon Oil -3,8%, Devon -2,3%, Conoco -2,1%...

A noter également la poursuite du rebond du Dollar qui s'était enfoncé la veille jusque vers 1,20/E et qui se rapproche aujourd'hui des 1,18/E (+0,8% à 1,1820).

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