Wall Street : peu de changement après le rebond de la veille
Une demi-heure avant le coup d'envoi de la séance, les contrats 'futures' sur les grands indices américains perdent autour de 0,1%, annonçant un début de séance en léger repli.
D'après le Département du Travail, les inscriptions aux allocations chômage ont diminué à 547.000 lors de la semaine du 12 avril, contre 586.000 la semaine précédente.
Il s'agit, selon le rapport, de leur niveau le plus faible depuis mars 2020, c'est-à-dire la date de l'apparition de l'épidémie aux Etats-Unis.
Ces chiffres encourageants ne semblent toutefois pas suffisants pour faire monter les marchés d'actions américains après le florilège de records inscrits la semaine dernière.
Hier, Wall Street avait réussi à effacer l'essentiel du terrain perdu au cours des deux premières séances de la semaine en terminant pratiquement à ses plus hauts du jour.
Au coup de cloche final, le Dow Jones et le S&P 500 gagnaient plus de 0,9% tandis que le Nasdaq reprenait 1,2%.
Mais, avec un gain de plus de 11% depuis le 1er janvier pour l'indice S&P, les signes d'excès de valorisation commencent à se multiplier et la question d'une prochaine consolidation des marchés devient récurrente.
Pour certains stratèges, les politiques monétaires et fiscales ultra-généreuses ont créé les conditions d'une bulle spéculative.
A l'issue de sa réunion qui s'est tenue ce jour, la Banque centrale européenne a confirmé l'orientation 'très accommodante' de sa politique monétaire.
Du côté des entreprises, les publications de résultats se révèlent globalement mitigées.
Si AT&T a fait mieux que prévu sur le premier trimestre, le spécialiste de la science des matériaux Dow a déçu ce matin en s'abstenant de fournir des prévisions en dépit de la vigueur de la reprise industrielle, qui bénéficie à son activité.
Copyright (c) 2021 CercleFinance.com. Tous droits réservés.