La Bourse de New York a chuté jeudi, un regain de tension sur le compartiment obligataire ayant incité les investisseurs à la prudence : le Dow Jones a lâché plus de 1,7% à 31402 points, tandis que le Nasdaq Composite a dévissé de 3,5% à 13119 points.

'Le taux à 10 ans a brièvement grimpé à 1,61%, et le rendement de référence a terminé en hausse de 15 points de base à 1,52%, restant sur la bonne voie pour sa plus forte hausse mensuelle depuis novembre 2016', souligne Wells Fargo.

De solides indicateurs économiques sont venus alimenter le scénario 'reflationniste' à l'origine de la récente dégradation du marché obligataire. Les inscriptions au chômage ont ainsi reflué de 110.000 à 730.000 la semaine dernière.

En outre, les commandes de biens durables ont grimpé de 3,4% en janvier, une hausse bien plus forte que celle attendue par les analystes. En excluant le secteur des transports, elles ne se sont toutefois accrues que de 1,4% le mois dernier.

Il apparaît par ailleurs que l'économie américaine a crû de 4,1% au quatrième trimestre 2020 en rythme annualisé, d'après la seconde estimation du produit intérieur brut (PIB) du Département du Commerce, contre 4% en précédente lecture.

Côté valeurs, les opérateurs ont lourdement sanctionné les trimestriels du fournisseur de processeurs graphiques programmables Nvidia (-8,2%), du distributeur d'électronique grand public Best Buy (-9,3%) et du groupe de médias et de divertissement ViacomCBS (-4,7%).

En revanche, sur le segment technologique, Twitter a grimpé de 3,7% après que le site de micro-blogging a annoncé son intention de doubler de taille (chiffre d'affaires, nombre d'utilisateurs) au cours des trois prochaines années.

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