Un sursaut de dernière heure 'sauve' le S&P500 d'une 6ème séance consécutive de repli (l'indice grappille 0,23% contre -0,4% vers 21H, grâce exclusivement au secteur pétrolier), le Dow Jones triple ses gains au cours de la dernière heure (passant de +0,25% à +0,76%).

Le Russel-2000 s'en tire bien également avec +0,56%, le Nasdaq finit dans le rouge en solo (-0,07%) mais sauvegarde assez facilement sa tendance haussière (le S&P 'technology' finit à +0,03%).

Le net revirement baissier de Wall Street après une entame prometteuse (effacement des pertes de vendredi dès les 1ers échanges) a nourri un sentiment de malaise car un tel signe de vulnérabilité est bien malvenu à quatre jours de la séance des '4 sorcières'... surtout après cinq séances consécutives de repli (en incluant le vendredi 3 septembre).

La lourdeur de Wall Street est un peu étrange car aucun indicateur majeur ne figurait à l'ordre du jour : l'inflation sera publiée mardi, les ventes de détail jeudi.

'La perspective d'une réduction des rachats d'actifs de la Fed ('tapering') se profile toujours, mais son calendrier s'est rallongé après le mauvais rapport sur l'emploi américain du mois dernier', estime Danske Bank.

Côté valeurs, le secteur 'énergie' surclasse tous les autres alors que le baril reprend environ +1%, ce qui dopait Occidental avec +6,7%, Halliburton +6,6%, Valero +4,2%, Diamondbak +3,7%, Cabot Oil +3,6%, Conoco +3,4%, Marathon Pet +3,1%, Devon +3%, Williams +2,2%, Exxon +2,6%, Chevron +2%...

Le S&P et le Nasdaq ont subi les replis des labos comme Moderna -6,6% et Pfizer -2,2% (son PDG a vendu pour 5,6Mns$ de titres).

A noter également les replis d'Idex Lab -3,9%, Twitter -3,1%, Under Armour -2,9%, Check Point -2,4%, Nvidia -1,5%...

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