Les marchés actions de la Bourse de New York connu une séance faste ce mardi, sur fond de chute des obligations d'Etat. Le Dow Jones a grimpé de plus de 1,4% à 34911 points, tandis que le Nasdaq Composite s'est adjugé plus de 2,1% à 13620 points.

'Le président de la Fed de St. Louis, James Bullard, a déclaré que des hausses de taux plus agressives de 0,75% ne devraient pas être exclues en tant qu'outil politique pour faire passer rapidement les taux d'intérêt à un niveau neutre', pointe Wells Fargo.

La banque souligne que ces propos 'faucon' se sont traduits par une forte poussée des rendements des Treasuries : le taux à 10 ans a augmenté de sept points de base à 2,93%, tandis que celui à deux ans a grimpé de 13 points de base à 2,59%.

Les investisseurs ont aussi porté leurs regards vers les publications trimestrielles du jour, comme celle de Johnson & Johnson dont le titre a pris 3% après des résultats inférieurs aux attentes, mais accompagnés d'un dividende en hausse de presque 7%.

Toujours sur le front des trimestriels, ManpowerGroup a bondi de 7,1% et Hasbro de 5,2%, mais Travelers a lâché 4,9% (malgré une augmentation de 6% du dividende), tandis que Lockheed Martin a perdu 1,6% et Halliburton a cédé 0,8%.

En dehors de l'actualité des résultats, les mises en chantier de logements aux Etats-Unis sont restées à peu près stables (+0,3%) en données corrigées des variations saisonnières le mois dernier, à 1.793.000 en rythme annualisé, un niveau supérieur au consensus.

Le nombre de permis de construire de logements américains, censé préfigurer les mises en chantier futures, a lui aussi pratiquement stagné (+0,4%) à 1.873.000 en mars, un niveau là aussi au-dessus de l'estimation moyenne des économistes.

Sur le marché de l'énergie, le cours du pétrole WTI a abandonné 5% à 102,8 dollars le baril, les reconfinements en Chine entraînant une baisse de la demande de pétrole, ce qui contribue à exercer une pression à la baisse sur les prix de l'énergie.

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