Les jeux étaient fait d'entrée de jeu : Wall Street n'a pas gagné un pouce de terrain entre 15H45 et 22H... mais l'essentiel est fait : double record absolu pour le S&P500 et le Nasdaq, en séance et en clôture.

Pas de record pour le Dow Jones malgré un gain de +0,37% à 35.444, ni pour le Russell-2000 qui domine le classement avec +0,65%.

Le S&P500 finit en hausse de +0,28% 4.537, le Nasdaq grappille +0,15% 15.331 après avoir culminé à 35.380, améliorant son record de 1 demi point d'indice, le plus petit écart jamais vu par rapport à un précédent record absolu.

L'un des 'faits du jour', c'est le rallye du pétrole avec un baril de WTI qui bondit de +2,5% vers 70$, ce qui entraine une forte hausse du compartiment 'énergie', leader des 11 secteurs d'activité avec Cabot oil +6,7%, Occidental +6%, Marathon Oil +4,1%, Devon +3,8%, Halliburton +3,3%, Conoco +3,2%...

Les indices US sont restés complètement insensibles aux données 'macro' du jour
La plus attendue concernait le chômage (à la veille du 'NFP') : 340.000 inscriptions au chômage ont été enregistrées lors de la semaine du 28 août, soit -14.000 contre un consensus de -7.000.

Le déficit commercial s'est réduit de -4,4Mds$ à 70,1Mds$ au mois de juillet, sous l'effet combiné d'une hausse des exportations et d'un léger repli des importations.

Les exportations ont augmenté de 1,3% à 212,8 milliards de dollars, grâce notamment à la vigueur de la demande pour les équipements industriels et les biens de consommation.

Les importations diminuent de 0,2% à 282,9 milliards de dollars, notamment en raison d'une baisse du poste lié aux jeux, jouets et équipements sportifs.

Le déficit commercial des Etats-Unis avec la Chine s'est réduit de 2 Mds à exactement 25Mds de dollars.

La grosse déception du jour concerne la productivité non-agricole qui est revue à la baisse de -0,2%, à +2,1% aux Etats-Unis au deuxième trimestre 2021 en rythme annuel, selon la deuxième estimation du Département du Travail, le consensus tablait au contraire sur une révision à la hausse vers 2,4% (après +4,3% au 1er trimestre)... et les coûts unitaires salariaux se sont accrus de 1,3%.

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