La semaine se termine en beauté, sur un nouveau 'carton plein de records... et que des 'doublés' intraday/clôture.

Le Nasdaq(+0,1% à 19.290 après 19.318 en séance) a battu un record à l'arrachée et Tesla avec ses +8,2% à 321$ (+29% sur la semaine) représente 100% des gains de l'indice ce vendredi.
Le titre a vu sa capitalisation s'envoler de +285Mds en 4 séances à 1.030Mds$ de 'capi'... et le 'PER' s'envole vers 106.

Pour les autres indices, les gains sont plus francs : le Dow Jones (+0,4% à 43.388) a fait une incursion au-delà des 44.000, à 44.157Pts, le S&P500 (+0,4% à 4.995) a pulvérisé les 6.000Pts afin de marquer les esprits avant le weekend (6.012 au plus haut).
L'indice phare engrangé +4,6% sur la semaine, +25,7% depuis le début de l'année et +46% en 1 an et une semaine très précisément (53 semaines, ce qui constitue également un record).
Le Nasdaq gagne +50% depuis le 30/10/2023 et affiche désormais un PER moyen de 46,85 qui explose les limites du connu' et surtout les 38,6 de la bulle des 'dot.com' ou les 34,2 de fin octobre 2007.
Et soulignons-le, il affiche un différentiel de performance de +7% sur la semaine par rapport à l'E-Stoxx50, ce qui doit également constituer un record absolu (à vérifier en remontant à fin 1999) et également un différentiel record de 30% sur l'année.

A noter -contrairement aux 2 précédentes séances- la présence de plusieurs écarts notables à la baisse qui ont affecté Airbn'b avec -8,7%, Moderna -6,9%, Enphase Energy -6,5%, Super-Micro -4%.

Le facteur 'taux' à peu influencé la tendance : comme prévu, la Fed a réduit hier soir son principal taux d'intérêt directeur d'un quart de point, sa deuxième baisse en moins de deux mois, tout en s'abstenant de fournir trop d'indices quant à ses intentions pour les prochains mois.
Sur le compartiment obligataires, les US T-Bonds à 10 ans se détendent de 3,5 pts, vers 4,308% mais le '2 ans' se retend de +3,2Pts vers 4,252%.

Ses membres ont toutefois décidé de réduire le principal taux directeur à l'unanimité, invoquant une inflation maîtrisée qui tend vers 2% et la nécessité de prévenir les risques de ralentissement de la croissance, même si celle-ci 'progresse à une cadence soutenue' de leur aveu.

'Selon nous, le second mandat de Trump sera marqué par une baisse de l'impôt sur les sociétés, la dérégulation du secteur technologique, la mise en place de tarifs douaniers destinés à stimuler le secteur industriel américain et la relocalisation, et des politiques de soutien aux crypto-monnaies', souligne Yan Taw Boon, gérant chez Neuberger Berman.

Jerome Powell, au détour d'une question a mis fin à un suspense qui durait depuis mercredi matin : 'je ne démissionnerai pas si Donald Trump me le demande' et le patron compte bien aller au bout de son mandat (qui expire en janvier 2026).

Donald Trump ayant manifesté son intention d'imposer une réglementation plus souple et légère pour le secteur, le Bitcoin a établi un nouveau record au-delà de 76.000 dollars hier soir et certains le voient déjà atteindre le seuil des 100 000$ dans un avenir proche.

Le fait que le S&P 500, l'indice de référence des gérants américains, se trouve au contact des 6.000 points devrait aussi inciter les investisseurs à envisager une nouvelle poussée haussière à court terme (malgré +45% sans véritable correction en 12 mois et une semaine).

La journée s'annonçait en revanche plutôt calme en termes d'indicateurs: pas de réaction décelable ni sur les actions ni les T-Bonds lors de la publication de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan.

Il s'est améliorée de manière bien plus marquée que prévu en novembre, montrent vendredi les résultats préliminaires de l'enquête mensuelle publiée par l'Université du Michigan.

Son indice de confiance est ressorti en hausse pour le quatrième mois d'affilée pour atteindre 73 ce mois-ci contre 70,5 en octobre, alors que les économistes l'attendaient à seulement 71.

Le rapport, finalisé lundi à la veille l'élection présidentielle, montre que le sous-indice mesurant les anticipations des consommateurs a bondi à 78,5, contre 74,1 le mois précédent, pour atteindre un plus haut depuis juillet 202 (les records en -longue- série de Wall Street entretient un sentiment d'opulence pour les populations les plus à l'aise financièrement).

Au vu de la situation de l'emploi qui reste toujours solide Outre-Atlantique, d'une inflation qui tend à se modérer et d'indices boursiers évoluant à des niveaux records, le moral des ménages américains devrait logiquement rester bien orienté.
Le baril de 'WTI' a lâché -2,7% sur le NYMEX (pas très encourageant d'un point de vue croissance).
Le '$-Index' s'est bien repris avec +0,6% vers 105,15 tandis que l'euro cède 0,7% face au billet vert, à 1,0700$.


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