Juste ce qu'il faut! A 0,03% près, le S&P500 (+0,7%) a terminé la semaine dans le vert, à plus de 5.304. Pas de suspense pour le Nasdaq Composite qui avait un peu d'avance et a engrangé +1,1% à 16.920, inscrivant son 12ème record de clôture annuel (score hebdomadaire de +1,36%).

Le Nasdaq-100 (+1%) a également battu un record à 18.808, dans le sillage de Super Micro et Qualcomm +4,3%, AMD +3,7%, Palo Alto +3,3%, Tesla +3,2%, Meta +2,7%, Nvidia +2,6%, le plongeon de -15,3% de Workday n'ayant pas pesé lourd dans ce contexte.

Le Dow Jones n'a gagné lui que 0,01% à 39.069 après -1,5% la veille... et a perdu 2,45% sur la semaine: quelle meilleure illustration de l'énorme divergence entre les secteurs 'industriel' et 'techno'. Le phénomène n'a fait que s'amplifier cette année, avec désormais 9% d'écart de performance entre le 'Dow' (+3,6%) et le Nasdaq Composite (+12,7%).

L'optimisme semble revenu du fait de 'bons chiffres' et d'une accalmie sur le front obligataire avec une fin de journée légèrement plus positive... alors que Wall Street ne parvenait pas à chasser le sentiment que l'inflation restait un problème pour l'économie américaine et la Fed.

Les T-Bonds se sont détendus de -2 points de base à 4,457% pour le '10 ans' malgré de nouveaux chiffres US 'robustes' : les commandes de biens durables ont progressé de 0,7% en avril aux Etats-Unis, alors qu'elles étaient attendues en recul. Hors défense et aéronautique, elles ont progressé de 0,3%.

Les investisseurs ont découvert à 16h00 l'indice de confiance des consommateurs du Michigan, ressorti un peu supérieur aux attentes en mai, à 69,1... mais en repli notable par rapport aux 77,2 d'avril, la perspective de taux d'intérêt maintenus au plus haut pour encore plusieurs mois pesant sur les projets des consommateurs.

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