Wall Street entame le 4ème trimestre boursier sans direction : les 3 principaux indices restent quasi stable et de façon parfaitement homogène, ce qui n'est pas si fréquent (et les écarts secteur par secteur sont également insignifiants).

Le Nasdaq grappille +0,01%, le S&P500 +0,07%, Dow Jones +0,02%... mais le Russell-2000 se détache largement avec -0,7% à 1.834.
Il accusait un retard considérable depuis le 1er janvier face au 'S&P', il aggrave encore sa sous-performance.
Le 4ème trimestre semble bien mal parti pour les small caps puisque le réduit son gain à seulement 2% cette année, contre +40% pour le Nasdaq-100, +31% pour le ' Composite '.
Le ' Russell ' n'a connu que 3 séances positives sur les 11 premières du mois de septembre (dont celle du 1er septembre où l'indice a inscrit son meilleur score à 1.920) et surtout -c'est le plus remarquable- n'a affiché qu'une seule semaine positive sur les 8 dernières.

Le message semble clair: les gérants ne veulent pas être investis sur des valeurs non liquides au cas où une mauvaise surprise les contraindrait à alléger leurs portefeuilles d'ici 48H.
Il n'y a pourtant guère de suspens concernant la décision de politique monétaire de la Fed mercredi : elle devrait selon toute vraisemblance (consensus FedWatch de 99%) opter pour un 'statu quo' au niveau de ses taux.

'Ce choix est dû au fait que l'inflation et le marché du travail évoluent tous les deux dans la bonne direction du point de de vue de la Fed, rendant moins nécessaires de nouvelles hausses de taux', explique Commerzbank.

Mais les investisseurs attendent surtout de prendre connaissance des projections et des déclarations de Jerome Powell, le président de l'institution, qui pourraient préfigurer un relèvement début novembre.

De l'avis des analystes, la remontée de +35% des cours pétroliers observée depuis la fin de l'été, ainsi que la bonne santé de l'économie américaine, risquent de pousser la Fed à maintenir une approche restrictive.

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