Wall Street a ouvert dans le vert mercredi matin, même si une certaine prudence semble limiter les prises de risque à quelques heures des décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale.

En fin de matinée, le Dow Jones avance de 0,6% à 34.305,5 points, tandis que le Nasdaq Composite progresse de 0,5% à 11.310,4 points.

Les gains restent toutefois limités en attendant la parution du communiqué de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui doit clôturer aujourd'hui deux jours de débats.

Selon le consensus, la réunion devrait conduire la banque centrale à annoncer un relèvement de 50 points de base de ses taux directeurs.

Ce scénario semble d'ores et déjà acquis et pris en compte par le marché, avec une probabilité estimée à plus de 79% contre 73% la veille, selon le baromètre FedWatch du CME Group.

Mais les investisseurs attendent surtout les nouvelles prévisions de l'institution et surveilleront les commentaires de son président, Jerome Powell, dans l'espoir d'y trouver de nouvelles indications sur l'évolution à venir des taux d'intérêt.

Au registre macroéconomique, les indicateurs publiés une heure avant l'ouverture sont venus confirmer que le pic d'inflation était passé et qu'une décrue progressive étant en train de s'amorcer.

Le Département du Travail a annoncé que les prix à l'importation avaient baissé de 0,6% le mois dernier, après une baisse de 0,4% en octobre. Hors produits pétroliers (-2,8%), ils se sont tassés de 0,4% en novembre.

Sur le marché des bons du Trésor américain, le rendement à dix ans s'affiche en repli à 3,48% avant les décisions de la Fed.

Sur le marché pétrolier, le baril de brut léger américain gagne plus de 2% à 76,9 dollars malgré l'annonce d'une hausse des stocks de brut la semaine dernière aux Etats-Unis, selon les données de l'Administration américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Côté valeurs, Delta Airlines grimpe de 3,7% après avoir rehaussé ses objectifs pour le trimestre en cours.

Netflix prend 1,2% dans le sillage d'un relèvement de l'objectif de cours de Jefferies.

Avec un repli de 2,6%, Best Buy accuse l'une des plus fortes baisses de l'indice S&P 500, BofA ayant abaissé son conseil sur le titre, essentiellement en raison d'une révision à la baisse de ses prévisions de résultats.

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