La Bourse de New York a ouvert en hausse jeudi matin, poursuivant pour l'instant son rally estival qui lui a permis de reprendre près de 14% depuis la mi-juin.

En fin de matinée, le Dow Jones avance de 0,8% à 33.575,9 points, tandis que le Nasdaq Composite s'adjuge 0,8% à 12.958,5 points.

Wall Street poursuit donc son train haussier, les investisseurs continuant de s'appuyer sur des indicateurs économiques encourageants pour revenir à l'achat sur les actifs à risque.

La tendance est largement soutenue par l'unique statistique économique du jour, l'indice des prix à la production qui a baissé de 0,5% en juillet et augmenté de seulement 0,2% hors alimentation, énergie et services commerciaux, des taux bien inférieurs dans les deux cas aux consensus.

Du point de vue des investisseurs, ce ralentissement de l'inflation - déjà constaté hier dans les chiffres des prix à la consommation - allège la pression qui pèse actuellement sur les épaules de la Réserve fédérale dans le cadre du resserrement de sa politique monétaire.

Plus optimistes sur l'économie, les investisseurs se remettent à acheter depuis un mois les valeurs lies à la consommation, à la technologie et à l'industrie dans l'anticipation d'un éventuel atterrissage en douceur de l'activité.

Les indices new-yorkais sont d'ailleurs bien partis pour terminer la semaine sur des gains allant de 2% à 3%, poursuivant sur leur lancée positive, après avoir aligné trois semaines de gains d'affilée.

Mais ils restent en recul de 8% à 17% depuis le début de l'année et risquent d'éprouver des difficultés à trouver une direction claire, préviennent certains analystes.

'Au vu de l'ambiguité qui entoure l'évolution de l'économie mais aussi de la politique de la Fed, nous renouvelons notre recommandation consistant à ne pas prendre de positions trop marquées dans un sens ou dans un autre et maintenons une pondération neutre sur les actions', rappelle Mark Haefele, Chief Investment Officer, UBS Global Wealth Management

Les investisseurs vont en effet devoir aborder la seconde moitié de 2022 avec plusieurs sujets de préoccupations, que ce soit les incertitudes entourant le rythme des hausse de taux d'intérêt de la Fed, la menace récessionniste, des résultats d'entreprise sous pression ou encore la crise énergétique qui se profile en Europe.

Du côté des valeurs, Disney grimpe de près de 5% après avoir attiré plus d'abonnés payants que prévu avec sa plateforme de streaming Disney+ au cours du trimestre écoulé et fait état d'une activité tournant à plein régime dans sa division de parcs à thème.

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