29 juillet (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert vendredi en légère hausse, portée par les prévisions positives d'Apple et d'Amazon et l'espoir d'une politique monétaire moins agressive après les annonces de la Réserve fédérale.

Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 48,13 points, soit 0,15%, à 32 577,76 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,70% à 4 101,01 points.

Le Nasdaq Composite prend 1,04%, soit 126,302 points, à 12 288,895.

Les inquiétudes des investisseurs concernant une hausse plus importante des taux d'intérêt ont commencé à s'apaiser après que le département du Commerce américain a déclaré jeudi que l'économie américaine s'était contractée de manière inattendue pour le deuxième trimestre consécutif.

"La Fed est vraiment entre le marteau et l'enclume car va-t-elle lutter contre l'inflation ou va-t-elle céder au ralentissement de la croissance économique?", a déclaré Paul Nolte, gestionnaire de portefeuille chez Kingsview Investment Management.

Les dépenses de consommation aux États-Unis ont augmenté plus que prévu en juin, les Américains payant davantage pour les biens et services avec une inflation mensuelle au plus haut depuis 2005, a indiqué vendredi le département du Commerce.

Apple ouvrait en hausse de 2,76% après que le fabricant de l'iPhone a noté des améliorations sur le front des pénuries de pièces détachées et une demande d'iPhone soutenue malgré le contexte.

Amazon grimpait quant à lui de 10,33% après avoir prévu un bond de ses revenus au troisième trimestre grâce à l'augmentation des frais liés à ses abonnements à son programme de fidélité Prime.

"Les grandes entreprises technologiques ont connu des résultats mitigés au cours de cette saison de résultats, mais Amazon a prouvé que les plus forts peuvent survivre même dans les environnements les plus difficiles", a déclaré Laura Hoy, analyste des actions chez Hargreaves Lansdown.

Les actions de Chevron et d'Exxon Mobil augmentaient de 5,85% et de 2,66% respectivement en début de séance, après que les grandes sociétés pétrolières ont publié leurs plus gros bénéfices trimestriels grâce à la flambée des prix de l'énergie.

Intel chutait -10,97% après avoir revu ses prévisions de ventes et de bénéfices annuels à la baisse et manqué ses estimations pour le deuxième trimestre en raison d'un ralentissement de la demande pour ses puces utilisées dans les ordinateurs personnels.

* Pour les valeurs à suivre, cliquez sur (Rédigé par Olivier Cherfan)