Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones perd 164,16 points, soit 0,51%, à 31.941,09 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,52% à 3.928,16 points.

Le Nasdaq Composite cède 0,53%, soit 62,986 points, à 11.724,412.

Après les fermetures des banques régionales américaines SVB et Signature Bank, ainsi que le plan de sauvetage en urgence de Credit Suisse, rachetée par UBS, les marchés sont cette fois secoués par Deutsche Bank qui chute de 9,45% après une forte augmentation du coût d'assurance contre un risque de défaillance de la première banque allemande.

Dans le sillage de Deutsche Bank, les grandes banques américaines JPMorgan Chase, Wells Fargo et Bank Of America reculent de 0,723% à 1,52%, tandis que les banques régionales First Republic Bank, Pacwest Bancorp, Western Alliance Bancorp et Truist Financial cèdent de 0,96% à 4,58%.

L'indice des valeurs bancaires sur le S&P-500 reflue de 1,18% et celui de la finance de de 1,11%.

Le stress bancaire se reflète également sur le marché obligataire où le rendement des bons du Trésor à deux ans chute de près de 20 points de base, à 3,62%, au plus bas depuis septembre.

Dans le reste des valeurs, Block recule encore, de 2,95%, après un plongeon de 14,8% jeudi, consécutif aux accusations du fonds d'investissement Hindenburg Research selon lesquelles le nombre d'utilisateurs de la plate-forme de paiement est artificiellement gonflé.

Activision Blizzard grimpe de 6,31%, l'autorité britannique de régulation ayant estimé que le rachat de l'éditeur de Call of Duty par Microsoft (-0,23%) ne devrait pas nuire à la concurrence dans le segment des consoles de jeu vidéo.

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(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)