La Bourse de New York n'a récupéré mercredi, en fin de compte, qu'une petite partie des pertes accusées la veille : le Dow Jones a grappillé 0,1% à 31135 points tandis que le Nasdaq Composite a progressé de plus de 0,7% à 11720 points.

Wall Street avait signé mardi sa pire séance en deux ans sur fond de craintes de voir le niveau toujours élevé de l'inflation -avec une hausse annuelle de 8,3% des prix à la consommation en août- inciter la Fed à resserrer drastiquement sa politique.

En dépit des incertitudes persistantes entourant l'évolution de la politique monétaire, l'annonce d'un léger tassement de 0,1% des prix producteurs aux Etats-Unis le mois dernier a permis de soutenir la tendance ce mercredi.

Sur le marché de l'énergie, le baril de pétrole brut léger américain (WTI) a grimpé de 1,6% à 88,7 dollars, bien que les réserves de brut des Etats-Unis aient augmenté de 2,4 millions de barils lors de la semaine du 9 septembre.

Outre l'annonce d'un 'assouplissement des restrictions Covid-19 en Chine', Wells Fargo avance la volonté affichée par le gouvernement américain de 'remplir ses réserves stratégiques de pétrole si les prix descendaient en dessous de 80 dollars le baril'.

Du côté des valeurs, Starbucks a bondi de 5,5%, au lendemain d'un relèvement par la chaine de cafés de ses objectifs de croissance pour les années à venir, à l'occasion d'une journée d'investisseurs.

Johnson & Johnson a progressé de 2,1%, suite à l'annonce par le groupe de santé du lancement d'un programme de rachats d'actions d'un montant susceptible d'atteindre cinq milliards de dollars.

Alphabet a grignoté 0,6% alors que la Cour de justice de l'UE a modestement allégé l'amende pour abus de position dominante qui avait été infligée à sa filiale Google en 2018 par la Commission européenne.

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