PARIS (awp/afp) - Les Bourses européennes ont reculé vendredi mais globalement progressé sur l'ensemble de la semaine, aidées par le ton accommodant de la Banque centrale américaine et le début des campagnes vaccinales contre le Covid-19.

L'indice CAC 40 a cédé 0,39%, Francfort 0,27% et Londres 0,33%. A Zurich, le SMI a cédé 0,16%.

Sur la semaine toutefois, l'indice vedette parisien a pris 0,37% et affiché sa sixième semaine de hausse sur les sept dernières semaines, Francfort a bondi de 3,94% et Milan de 1,26%. Londres a tout de même perdu 0,27%.

"La fin de semaine a été terne pour les marchés européens, qui ont oscillé entre le positif et le négatif, alors que les négociations sur le plan de relance américain et les négociations commerciales entre le Royaume-Uni et l'Union européenne entrent dans leur phase finale", commente Michael Hewson, analyste en chef pour CMC Markets UK.

Le plan de relance américain est bloqué au Congrès depuis des mois, mais il a refait surface lundi avec une proposition commune d'un groupe d'élus républicains et démocrates, d'un montant total de 908 milliards de dollars, scindée en deux.

De quoi redonner de l'espoir aux ménages modestes dans un pays qui s'est lancé dans le début de la campagne vaccinale, comme en Grande-Bretagne.

Après le feu vert donné au vaccin développé par Pfizer et BioNTech, Donald Trump a par ailleurs assuré vendredi matin sur Twitter que le vaccin contre le Covid-19 de Moderna avait été "approuvé de manière écrasante", avant même que les autorités sanitaires ne confirment lui avoir accordé leur autorisation en urgence.

Egalement source d'optimisme pour les acteurs du marché cette semaine, le discours toujours très accommodant de la Banque centrale américaine après une réunion mercredi.

La Fed va poursuivre ses achats d'actifs, repris en mars face à l'avancée de la pandémie, jusqu'à ce que des "progrès substantiels" aient été réalisés sur les fronts de l'emploi et de l'inflation.

La Banque centrale européenne a, elle, annoncé une semaine auparavant un renforcement de son arsenal pour lutter contre les conséquences de la crise sanitaire sur les économies européennes.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette française et allemande a été inchangé et a progressé plus nettement pour les pays en périphérie de la zone euro, Italie, Espagne et Grèce.

afp/rp