(Alliance News) - Le FTSE 100 a terminé en hausse lundi, frôlant un nouveau record de clôture, porté par des informations selon lesquelles l'Iran serait prêt à reprendre les négociations nucléaires avec les États-Unis.

L'indice FTSE 100 a clôturé en progression de 24,59 points, soit 0,3%, à 8 875,22, tout près de son record de clôture de 8 884,92 enregistré jeudi dernier et du sommet historique de 8 908,82 atteint en mars.

Le FTSE 250 a terminé en hausse de 110,69 points, soit 0,5%, à 21 284,02, tandis que l'AIM All-Share a gagné 2,71 points, soit 0,4%, à 764,14.

Le Cboe UK 100 a progressé de 0,4% à 884,75, le Cboe UK 250 a clôturé en hausse de 0,7% à 18 657,34, et le Cboe Small Companies a avancé de 0,2% à 17 111,49.

Sur les places européennes lundi, le CAC 40 à Paris a reculé de 0,8%, tout comme le DAX 40 à Francfort.

À New York, les indices étaient en hausse à la clôture de Londres. Le Dow Jones Industrial Average gagnait 0,9%, le S&P 500 progressait de 1,1% et le Nasdaq Composite grimpait de 1,5%.

« Malgré un week-end marqué par la violence entre [Israël et l'Iran], les investisseurs ne montrent aucun signe de panique », observe Russ Mould chez AJ Bell.

Le conflit entre Israël et l'Iran est entré dans son quatrième jour, l'armée israélienne ayant annoncé avoir détecté une nouvelle menace de missile, tout en assurant que ses systèmes de défense étaient opérationnels.

Les deux pays échangent des tirs depuis que l'armée israélienne a commencé à frapper des cibles militaires et nucléaires en Iran vendredi.

Mais un article du Wall Street Journal a apporté une lueur d'espoir.

Le WSJ rapporte que Téhéran souhaite désamorcer les hostilités avec Israël et se dit prêt à reprendre les discussions nucléaires avec les États-Unis, à condition que Washington ne participe pas aux attaques israéliennes.

Une dépêche similaire de Reuters indique que l'Iran a transmis ce message via le Qatar, l'Arabie saoudite et Oman.

Le prix du baril de Brent a effacé une partie des gains importants enregistrés vendredi, s'échangeant à 72,79 USD en fin de journée lundi, contre 73,61 USD vendredi.

Malgré un climat plus serein, Russ Mould d'AJ Bell met en garde : « Le conflit au Moyen-Orient reste une situation évolutive et les marchés pourraient encore subir des secousses soudaines si les tensions s'aggravent. »

La livre sterling s'établissait à 1,3594 USD à la clôture des marchés londoniens lundi, contre 1,3591 USD vendredi. L'euro progressait à 1,1591 USD contre 1,1560. Face au yen, le dollar s'échangeait à 144,09 JPY, en hausse par rapport à 144,01 JPY.

Le rendement des obligations américaines à 10 ans s'affichait à 4,43%, contre 4,42% précédemment. Le rendement des bons du Trésor à 30 ans montait à 4,92%, contre 4,90%.

Cette semaine sera marquée par des décisions sur les taux d'intérêt aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon, en Suisse, en Suède et en Norvège.

La Réserve fédérale américaine, la Banque du Japon et la Banque d'Angleterre devraient toutes maintenir leurs taux inchangés.

Bank of America estime que le principal message de la Fed lors de sa réunion de juin mercredi sera qu'elle reste « confortablement en mode attentiste ».

BofA s'attend à ce que le résumé des projections économiques indique une seule baisse de taux cette année et 75 points de base en 2026.

« Pour 2025, nous pensons que la croissance sera probablement révisée à la baisse et l'inflation à la hausse. Compte tenu de l'incertitude persistante, nous n'anticipons pas de changements de prévisions pour 2026 et au-delà. Les investisseurs devraient se concentrer sur l'analyse de Powell concernant le ralentissement du marché du travail, les récents chiffres d'inflation modérés et les risques d'une inflation persistante liée aux tarifs douaniers », ajoute la banque.

Au Royaume-Uni, le Comité de politique monétaire de la BoE devrait également maintenir les taux, malgré des chiffres économiques récents peu encourageants.

« Les données molles ne devraient pas suffire à convaincre la majorité du comité d'opter pour une baisse lors de cette réunion, mais pourraient permettre à trois membres de s'y opposer et d'infléchir le ton sur l'équilibre des risques », estime Barclays. La banque anticipe un vote de 6 contre 3 en faveur du statu quo, avec Swati Dhingra, Alan Taylor et le vice-gouverneur Dave Ramsden prônant une baisse de 25 points de base.

Deutsche Bank, ING et BofA tablent sur un partage des voix à 7 contre 2, sans exclure une composition plus accommodante.

Deutsche s'attend à ce que le comité « ouvre la porte » à une baisse des taux en août.

Sur le FTSE 100, Entain a bondi de 15% après que BetMGM, sa coentreprise américaine, a revu à la hausse ses prévisions de résultats annuels.

BetMGM devrait atteindre un Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements) d'au moins 100 millions USD en 2025, a indiqué le propriétaire de Ladbrokes. Un chiffre d'affaires net d'au moins 2,6 milliards USD est désormais attendu. En 2024, BetMGM avait généré 2,10 milliards USD de chiffre d'affaires net et essuyé une perte d'Ebitda de 244 millions USD.

Le groupe a précisé que les précédentes prévisions tablaient sur un Ebitda positif cette année et un chiffre d'affaires compris entre 2,4 et 2,5 milliards USD.

Le courtier irlandais Davy avait anticipé un Ebitda de 12 millions USD.

« Il s'agit d'une mise à jour encourageante, notamment dans un contexte de plus grande visibilité sur le passage à la rentabilité. Selon l'entreprise, cette amélioration des résultats est due à une large palette d'améliorations produit, permettant également une gestion plus efficace des dépenses de générosité », a souligné Davy.

« La forte croissance du chiffre d'affaires net provient à la fois des jeux en ligne et des paris sportifs, stimulée par la croissance des mises. L'entreprise précise que cela n'est pas lié à la marge de gain. »

M&G a progressé de 2,0% après que Barclays a relevé sa recommandation à « surpondérer » contre « pondération neutre », tandis qu'Aviva est restée stable, le courtier ayant abaissé la note de l'assureur.

« Selon nous, le potentiel de croissance de M&G n'est pas reflété dans son cours actuel, tandis que celui d'Aviva dépasse notre objectif de cours, qui intègre déjà l'impact potentiel de Direct Line », a expliqué Barclays dans une note de recherche.

Costain a grimpé de 7,3% après l'annonce d'un programme de rachat d'actions de 10 millions GBP, consécutif à un excédent de son régime de retraite à prestations définies pour la deuxième année consécutive.

La première tranche de 5 millions GBP sera gérée par Investec, la seconde par Panmure Liberum.

La première tranche démarre immédiatement, la seconde devrait s'achever au plus tard le 23 décembre 2025.

L'or reculait à 3 403,81 USD l'once contre 3 427,50 USD.

Les plus fortes hausses du FTSE 100 étaient : Entain, +114,60 p à 866,00 p ; IAG, +10,60 p à 327,30 p ; Informa, +23,60 p à 799,80 p ; Standard Chartered, +34,50 p à 1 180,00 p ; et Ashtead, +115,00 p à 4 382,00 p.

Les plus fortes baisses du FTSE 100 étaient : Endeavour Mining, -78,00 p à 2 322,00 p ; Diageo, -44,00 p à 1 906,00 p ; Fresnillo, -28,00 p à 1 417,00 p ; GSK, -26,00 p à 1 485,50 p ; et AstraZeneca, -168,00 p à 10 818,00 p.

Au programme économique mondial mardi : décision de la Banque du Japon sur ses taux, ventes au détail, prix à l'export et à l'import, et production industrielle aux États-Unis.

Sur le plan domestique, la journée de mardi sera marquée par les résultats annuels du loueur d'équipements industriels Ashtead et une déclaration d'activité de l'externalisateur Capita.

Par Jeremy Cutler, reporter Alliance News

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