(Alliance News) - Les places boursières de Londres ont ouvert majoritairement dans le rouge ce jeudi, alors que les marchés américains sont fermés pour Juneteenth et que tous les regards se tournent vers la décision de la Banque d'Angleterre concernant les taux d'intérêt.
Sur la scène internationale, le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira vendredi pour discuter de la guerre en cours entre Israël et l'Iran, a indiqué la présidence du Conseil, assurée par le Guyana.
Après une première réunion d'urgence consécutive à l'attaque d'Israël vendredi dernier, cette seconde session a été demandée par l'Iran, avec le soutien de la Russie, de la Chine et du Pakistan, a confié un diplomate à l'AFP mercredi.
L'indice FTSE 100 a ouvert en baisse de 33,17 points, soit 0,4%, à 8 810,30. Le FTSE 250 reculait de 149,75 points, soit 0,7%, à 21 140,51, et l'AIM All-Share perdait 3,28 points, soit 0,4%, à 760,08.
Le Cboe UK 100 baissait de 0,4% à 877,95, le Cboe UK 250 de 0,7% à 18 675,04, tandis que le Cboe Small Companies progressait légèrement à 16 918,47.
BP et Shell menaient à nouveau la hausse du FTSE 100, avec des gains respectifs de 1,5% et 1,2%.
Vodafone se classait troisième, en hausse de 0,9%, après avoir nommé Pilar Lopez, ancienne de Microsoft, au poste de directrice financière désignée à compter du 1er octobre. L'actuel directeur financier, Luka Mucic, restera en poste jusqu'au 30 novembre, avant que Lopez ne prenne pleinement ses fonctions le 1er décembre.
Syncona dominait le FTSE 250, avec une hausse de 6,1%.
La société a annoncé un rendement total négatif de 9,5% de la valeur nette d'inventaire (NAV) pour l'exercice clos le 31 mars, sa NAV ayant diminué, alors que l'investisseur en santé a déclaré continuer à naviguer dans des "conditions de marché durablement difficiles".
Cependant, Syncona a également annoncé proposer un changement d'objectif d'investissement, visant à une réalisation ordonnée de ses actifs, "équilibrant le retour de liquidités aux actionnaires dans des délais opportuns avec la maximisation de la valeur".
Parmi les petites capitalisations, Kenmare Resources a plongé de 20%.
Le producteur de minéraux de titane et de zircon axé sur le Mozambique a mis fin aux discussions concernant une éventuelle offre de rachat par Oryx Global Partners et Michael Carvill, indiquant que le consortium ne proposerait qu'un montant nettement inférieur à sa proposition initiale.
Revolution Beauty a chuté de 16% après que Frasers, en baisse de 1,3% sur le FTSE 250, a exclu une offre sur le détaillant londonien de cosmétiques.
Revolution Beauty a pris acte de l'annonce du propriétaire de Sports Direct et a déclaré "continuer à entretenir un dialogue constructif" avec plusieurs autres parties intéressées.
Sur les marchés européens ce jeudi, le CAC 40 à Paris et le DAX 40 à Francfort reculaient tous deux de 0,7%.
La livre sterling était cotée à 1,3406 USD tôt jeudi à Londres, en baisse par rapport à 1,3472 USD à la clôture de mercredi. L'euro s'établissait à 1,1466 USD, contre 1,1526 USD précédemment. Face au yen, le dollar progressait à 145,32 JPY contre 144,65 JPY.
En Asie ce jeudi, l'indice Nikkei 225 à Tokyo perdait 1,0%. En Chine, le Shanghai Composite reculait de 0,8%, tandis que le Hang Seng à Hong Kong cédait 2,1%. À Sydney, le S&P/ASX 200 a clôturé en baisse de 0,1%.
Aux États-Unis mercredi, Wall Street a terminé en ordre dispersé, le Dow Jones Industrial Average en baisse de 0,1%, le S&P 500 en repli de 1,85 point et le Nasdaq Composite en progression de 0,1%.
Le rendement du bon du Trésor américain à 10 ans était affiché à 4,40%, contre 4,36% précédemment. Celui à 30 ans atteignait 4,89%, contre 4,86%.
Le baril de Brent était coté en hausse à 77,29 USD tôt jeudi à Londres, contre 75,06 USD mercredi soir.
L'or était affiché en baisse à 3 351,61 USD l'once contre 3 387,84 USD.
Par ailleurs, la Banque nationale suisse a abaissé son taux directeur de 0,25 point de pourcentage à 0%.
Au programme économique de ce jeudi figurent encore la production dans la construction de la zone euro et la publication du compte-rendu du Comité de politique monétaire britannique après la décision de la Banque d'Angleterre.
Par Emma Curzon, journaliste Alliance News
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