Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres reprenait quelques forces mardi en début de séance (+0,34%), au lendemain d'une lourde chute en raison des craintes autour de la propagation du coronavirus chinois.

Vers 07H30 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 25,41 points à 7.437,46, points.

La place britannique, comme les autres marchés, tentait de se reprendre après avoir perdu plus de 2% la veille.

Les marchés essayaient d'évaluer les conséquences du nouveau coronavirus dont le bilan dépasse désormais 100 morts en Chine et qui a contaminé plus de 4.500 personnes.

"Le problème est que les investisseurs ont une visibilité très limitée sur la situation actuelle en Chine, n'ont quasiment aucune connaissance en épidémiologie et virologie et n'ont aucune idée de l'impact que cela aura", résume Neil Wilson, analyste chez Markets.com.

LE SECTEUR MINIER EN ORDRE DISPERSE. Ces valeurs sont particulièrement sensibles aux nouvelles en provenance de Chine, le premier importateur au monde de métaux. Elles avaient souffert la veille et seules quelques unes parvenaient à se reprendre mardi, signe des inquiétudes persistantes. Anglo American prenait 0,20% à 2.036,50 pence et Rio Tinto 0,44% à 4.234,50 pence mais Antofagasta perdait 0,69% à 831,60 pence et BHP 0,31% à 1.698,60 pence.

BURBERRY A LA PEINE (-1,43% à 1.970,00 pence). Le groupe de luxe, très présent en Asie, poursuivait son repli après avoir signé la veille l'une des pires baisses de la cote.

JUST EAT GRIMPE (+0,61% à 860,80 pence). La plateforme de livraisons de repas, dont la fusion avec le néerlandais Takeaway.com est examinée par le gendarme britannique de la concurrence, a annoncé avoir connu une année 2019 conforme à ses anticipations. Il a dévoilé en outre un partenariat avec McDonald's au Royaume-Uni et en Irlande dont il sera le second partenaire après Uber Eats.

SAINSBURY'S EN HAUSSE (+0,49% à 205,00 pence). Le numéro deux britannique des supermarchés a annoncé un investissement d'un milliard de livres afin que ses activités soient neutre en carbone d'ici 2040. Cela ne concerne toutefois pas ses fournisseurs et sa chaîne d'approvisionnement.

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