Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé en légère baisse de 0,15% vendredi, pénalisée par le recul du secteur des matières premières sur fond de rebond du dollar et de faiblesse des prix du pétrole.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 10,01 points à 6.858,95 points.

Les investisseurs ont eu peu d'informations à se mettre sous la dent tout au long de la séance, si ce n'est un article de Bloomberg spéculant sur le Brexit, à la suite duquel le marché britannique, comme ses homologues européens, a brièvement creusé ses pertes.

"En l'absence d'autres nouvelles, les principaux indices ont souffert après la publication de l'article", a relevé Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

Selon l'agence financière Bloomberg, le gouvernement britannique ne pourrait avoir recours à l'article 50 du Traité de Lisbonne que lors du premier semestre 2017, cette étape étant indispensable pour enclencher la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Pour le reste, le FTSE-100 a surtout été affecté par le repli des valeurs liés aux matières premières, alors que le dollar se reprenait sur le marché des changes. Une hausse du dollar est un phénomène qui a tendance à diminuer la demande pour les métaux, libellés en billet vert.

Anglo American a perdu 1,14% à 870,00 pence, BHP Billiton 2,05% à 1.053,00 pence et Rio Tinto 0,77% à 2.446,00 pence.

Les compagnies pétrolières ont également perdu du terrain, les cours du pétrole s'accordant une pause après leur récente progression. Royal Dutch Shell (action "B") a lâché 0,45% à 2.010,00 pence et BP 0,28% à 434,35 pence.

Le secteur du BTP et de la construction a connu une séance difficile à l'image de Barrat Developments (-0,95% à 450,70 pence) et Persimmon (-1,63% à 1.748,00 pence).

Le fournisseur d'électricité et de gaz Centrica a revanche pris 1,41% à 237,00 pence, grâce à une note positive de la banque Barclays qui a relevé son objectif de cours sur la valeur en raison des progrès réalisés dans la maîtrise des coûts.

Enfin, la compagnie aérienne EasyJet a tiré son épingle du jeu en terminant en nette hausse (+2,50% à 1.105,00 pence), sur des spéculations quant au fait qu'elle pourrait être la cible d'un rachat.

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