Le cessez-le-feu semble de plus en plus fragile depuis que le Hamas a déclaré cette semaine qu'il reportait la libération de tout autre otage israélien détenu à Gaza, accusant Israël de violer les termes de l'accord de cessez-le-feu.
Le président américain Donald Trump a averti les Palestiniens que "l'enfer se déchaînera" si les otages israéliens ne sont pas libérés samedi. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël reprendrait "des combats intenses" si le Hamas ne respectait pas la date limite.
Des sources égyptiennes ont déclaré à Reuters que le Qatar et l'Égypte discutaient avec le Hamas et Israël pour empêcher l'annulation de l'accord de cessez-le-feu et garantir son respect.
Une délégation du Hamas est arrivée au Caire pour poursuivre les négociations sur le cessez-le-feu, a déclaré le groupe militant palestinien dans un communiqué.
L'Égypte et le Qatar, ainsi que les États-Unis, ont négocié l'accord qui est entré en vigueur le 19 janvier après plus d'un an d'efforts diplomatiques intensifs.
Israël a lancé son offensive sur Gaza après que des hommes armés dirigés par le Hamas ont tué quelque 1 200 personnes et en ont pris plus de 250 en otage lors d'une attaque contre Israël le 7 octobre 2023, selon les décomptes israéliens.
Selon les autorités de Gaza, la guerre a fait plus de 48 000 morts sur les quelque 2 millions de Palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza.