Piazza Affari poursuit sa séance en progression, à l'image des autres places boursières européennes, après les récentes baisses. Ce rebond s'explique par des informations qui semblent écarter un élargissement immédiat du conflit entre Israël et l'Iran.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré hier qu'une décision sur une éventuelle implication américaine dans le conflit serait prise d'ici deux semaines, laissant ainsi la porte ouverte à d'éventuelles démarches diplomatiques.
Aux alentours de midi, l'indice Ftse Mib progresse de 1,2 %, avec des volumes avoisinant 1,1 milliard d'euros.
L'évolution des contrats à terme sur les indices américains reste incertaine après la fermeture de Wall Street hier en raison d'un jour férié.
Parmi les valeurs les plus remarquées :
Azimut bondit de plus de 4 %, portée par des rumeurs de presse selon lesquelles Ion envisagerait d'investir dans la banque fintech qui verra le jour à la suite d'un accord entre Azimut et Fsi.
Le secteur financier affiche une nette reprise dans son ensemble, avec l'indice bancaire en hausse de 2 %, après la baisse des derniers jours provoquée par de fortes tensions géopolitiques et un climat d'aversion au risque.
Unicredit gagne 2,5 %. Les propos de l'administrateur délégué Andrea Orcel, tenus dans une interview à La Repubblica, attirent l'attention des investisseurs sur l'établissement de la Piazza Gae Aulenti. Il évoque un "probable" retrait de l'offre sur Banco Bpm, tout en précisant que la banque tentera tout pour surmonter les obstacles. "Nous saluons le maintien d'une approche disciplinée en matière de fusions-acquisitions, compte tenu de conditions qui, si elles ne sont pas clarifiées, rendent l'opération difficilement réalisable", commente Equita dans sa note quotidienne. Banco Bpm progresse de 1,8 %.
Dans le reste du secteur, MPS grimpe de 3 %, Intesa Sanpaolo de 2 %, Bper de 2,2 %.
Les valeurs des utilities et du secteur de l'énergie évoluent peu, tandis que les prix du pétrole corrigent après la forte hausse enregistrée lors des dernières séances.
(Claudia Cristoferi, édition Sabina Suzzi)