La Bourse de Milan ouvre en modeste progression, à l'instar des autres places européennes, portée par l'accord commercial conclu entre les États-Unis et le Royaume-Uni.

Ce compromis, le premier depuis le déclenchement de la guerre commerciale par l'administration Trump, est salué par les marchés financiers comme un signe encourageant d'apaisement des tensions sur les droits de douane, ravivant l'espoir de nouveaux accords à venir.

Cependant, certains opérateurs restent très prudents, soulignant que d'éventuelles négociations avec des économies telles que la Chine ou l'Europe s'annoncent bien plus complexes et semées d'obstacles.

Vers 9h50, l'indice FTSE Mib gagne 0,6 %.

La cote est notamment soutenue par les valeurs pétrolières et les utilities, avec Saipem et Eni en progression respective de 2,4 % et 1,5 %. Enel avance de 1,9 % après la publication de solides résultats trimestriels hier, après la clôture des marchés.

Du côté des publications trimestrielles, Leonardo ferme la marche du panier principal avec un repli d'environ 3 %. Les résultats sont positifs mais, comme le souligne Banca Akros, « au cours des cinq dernières années, le premier trimestre n'a représenté en moyenne que 9 % de l'Ebita annuel ». L'action dispose par ailleurs de marges de progression limitées compte tenu des valorisations élevées déjà atteintes, raison pour laquelle le courtier a abaissé sa recommandation de « accumuler » à « neutre ».

Une performance trimestrielle inférieure aux attentes pèse sur Campari, qui recule d'environ 2 %.

Dans le secteur bancaire, les résultats du premier trimestre de MPS et Mediobanca, bien que supérieurs aux prévisions, n'impressionnent pas particulièrement le marché (les titres progressent respectivement de 1,6 % et 1,8 %), davantage focalisé à ce stade sur les évolutions du front M&A et le complexe jeu de rapprochements en cours dans l'ensemble du secteur bancaire italien.

Enfin, Lottomatica s'adjuge 3,6 % malgré le placement d'un bloc d'actions représentant 10,3 % du capital par Gamma Intermediate via une procédure ABB, au prix de 19,10 euros l'action, en deçà de la clôture d'hier à 20 euros.

(Andrea Mandalà, édition Stefano Bernabei)