Piazza Affari a ouvert la séance sur une note prudente, évoluant légèrement au-dessus de l'équilibre et consolidant ainsi le large mouvement de reprise observé récemment, interrompu la veille par l'important détachement des dividendes qui a pesé sur l'indice milanais.
En ce début de semaine, les marchés ont réagi avec un calme relatif à la dégradation de la note souveraine des États-Unis vendredi dernier par Moody's. Wall Street a clôturé sans heurts hier, tandis que les rendements des bons du Trésor américain ont progressé, sans mouvements marqués.
Les places asiatiques ont également affiché ce matin un climat constructif, soutenues par les baisses de taux en Chine et en Australie.
Cependant, de nombreux sujets incitent toujours à la prudence chez les investisseurs : des droits de douane et les espoirs d'accords commerciaux à l'approche de la fin de la période de trêve accordée par les États-Unis, aux projets de Donald Trump en matière de fiscalité et de dépenses publiques, sans oublier les discussions sur un cessez-le-feu en Ukraine.
L'agenda du jour est pauvre en indicateurs et événements majeurs, à l'exception de l'estimation de la confiance des consommateurs dans la zone euro, attendue dans l'après-midi, ainsi que des réunions à Bruxelles des ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères, et au Canada des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7.
Vers 9h45, le FTSE Mib affiche une légère progression de 0,06 %, soutenue principalement par le secteur énergétique.
Erg domine la tête du principal indice avec une hausse de 2,5 %, suivi par Italgas, A2A, Snam et Enel, qui progressent de 0,5 % à 0,9 %.
Leonardo se distingue également avec un gain de 2,1 %, tandis qu'à la baisse, Iveco recule de 1,3 % et Cucinelli de 1,2 %.
En dehors du FTSE Mib, Fincantieri se fait remarquer avec un bond de plus de 9 %, après que le groupe de construction navale a présenté hier de nouvelles prévisions pour le segment de la sous-marine, dont il attend 820 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2027.
(Andrea Mandalà, édition Stefano Bernabei)