La Bourse de Milan a ouvert sur une note stable ce matin, dans le sillage du repli enregistré la veille, en phase avec la tendance observée sur les autres places européennes.

Les investisseurs, peu stimulés par l'actualité du marché actions, reportent leur attention vers le marché obligataire à l'échelle mondiale, et plus particulièrement sur les bons du Trésor américains, sur fond d'inquiétudes concernant la dette publique des États-Unis.

Le sentiment du jour bénéficie toutefois d'un léger soutien, porté par certaines données macroéconomiques encourageantes, notamment la croissance du PIB allemand au premier trimestre, qui s'établit à +0,4 %, un chiffre supérieur à l'estimation préliminaire de +0,2 %.

Vers 10h00, l'indice FTSE Mib affichait une progression marginale de 0,03 %.

Sur la cote principale, Azimut se distingue avec une hausse de 4,2 %, portée par la signature d'un accord contraignant avec Fsi pour la création de Tnb, une nouvelle banque digitale dédiée à la gestion de patrimoine, ainsi que par la révision à la hausse de l'objectif de bénéfice net 2025, désormais fixé à environ 1 milliard d'euros.

Iveco s'envole de 4,4 % à la suite d'informations de presse faisant état d'une nouvelle offre sur Defense, la division défense du groupe. Selon MF, le conglomérat tchèque Czechoslovak Group (Csg) aurait présenté une offre non contraignante nettement supérieure à celle soumise par le consortium italo-allemand composé de Leonardo et Rheinmetall.

Prysmian bénéficie également d'achats (+1,3 %), après que Jefferies a relevé son objectif de cours à 68 euros, contre 57 précédemment.

À l'inverse, TIM (-1 %) et INWIT (-2,1 %) figurent parmi les plus faibles du FTSE Mib.

Le secteur bancaire reste globalement peu animé, avec UniCredit en repli de 0,1 % et Banco BPM en hausse de 0,3 %, alors que la bataille autour de l'Offre Publique d'Échange (Ops) s'intensifie. Deux recours distincts devant le tribunal administratif (TAR) viennent accroître l'incertitude : l'un vise la mesure « golden power » du gouvernement, qui a imposé des restrictions sévères à la banque pour l'acquisition, l'autre conteste la décision de la Consob de suspendre l'offre pour 30 jours.

(Andrea Mandalà, édité par Stefano Bernabei)