14 novembre (Reuters) - Pirelli a annoncé mercredi une hausse de 7,5% de son bénéfice d'exploitation ajusté sur neuf mois avant coûts de lancement, une gamme de produits plus adaptée et des gains de productivité ayant compensé la hausse des prix des matières premières et les effets de change.

Le fabricant italien de pneumatiques, qui travaille pour des constructeurs haut de gamme tels que BMW et Audi , a fait état d'un bénéfice d'exploitation ajusté avant coûts de lancement de 732,1 millions d'euros, conforme au consensus fourni par le groupe.

La marge d'exploitation a progressé à 18,6%, contre 16,9% un an auparavant.

Le chiffre d'affaires a, lui, reculé de 2,8% à 3,93 milliards d'euros, également conforme aux attentes des analystes. Il ressort toutefois en hausse de 4,4% hors effets de change et modifications comptables.

Pirelli a confirmé ses objectifs de rentabilité pour 2018 mais a revu en baisse ses prévisions de chiffre d'affaires à 5,2 milliards d'euros, contre 5,4 milliards auparavant, en raison d'un environnement défavorable en Amérique du Sud.

L'objectif de dette nette annuelle a été revu en légère hausse, à 2,35 fois l'Ebitda ajusté avant coûts de lancement, contre 2,3 fois auparavant.

Autres principaux résultats trimestriels du secteur automobile :

* BAISSE PLUS MARQUÉE QUE PRÉVU DU BÉNÉFICE DE NISSAN

8 novembre - NISSAN, partenaire de Renault au sein de la première alliance automobile mondiale, a annoncé jeudi une baisse plus marquée que prévu de son bénéfice trimestriel, le groupe pâtissant toujours d'une baisse de ses ventes aux Etats-Unis.

Sur la période juillet-septembre, deuxième trimestre de l'exercice fiscal 2018-2019, le résultat d'exploitation du deuxième constructeur japonais a reculé de 21,2%, à 101,2 milliards de yens (779 millions d'euros) contre une prévision médiane de neuf analystes de 130,1 milliards, selon des données Refinitiv.

Nissan a maintenu sa prévision d'un bénéfice net 2018-2019 en recul de 6%, à 540 milliards de yens, projection fondée sur un taux de change moyen de 105 yens pour un dollar jusqu'à fin mars.

* BMW-LA MARGE AMPUTÉE PAR LA R&D POUR LA VOITURE ÉLECTRIQUE

7 novembre - Le bénéfice d'exploitation de BMW a chuté de 27% à 1,75 milliard d'euros au troisième trimestre, un résultat inférieur aux attentes du marché, en raison notamment d'une hausse des dépenses en recherche et développement liée à la voiture électrique.

Les analystes interrogés par Reuters attendaient un bénéfice avant intérêts et taxes (Ebit) de 1,795 milliard d'euros.

Le constructeur allemand a annoncé que la marge opérationnelle de sa division automobile était tombée à 4,4% au troisième trimestre contre 8,6% un an plus tôt et une fourchette d'objectifs de 8% à 10%.

BMW avait dès septembre lancé un avertissement sur ses résultats annuels.

* LE BÉNÉFICE DE TOYOTA AU T2 SOUTENU PAR LES VENTES EN ASIE

6 novembre - Toyota Motor a relevé mardi sa prévision de bénéfice d'exploitation annuel de 4,3% en raison de la faiblesse du yen, le résultat de la seule période juillet-septembre, deuxième trimestre de l'exercice 2018-2019, ayant été dopé par la poursuite de la croissance de ses ventes en Asie et en Europe.

Le constructeur automobile japonais anticipe désormais un bénéfice annuel de 2.400 milliards de yens (18,56 milliards d'euros) contre 2.300 milliards de yens auparavant, sur la base d'un taux de change moyen de 110 yens pour un dollar jusqu'en mars.

En relevant sa prévision, Toyota table désormais sur un résultat stable par rapport à celui de l'exercice annuel précédent

Sur les trois mois à fin septembre, le bénéfice est ressorti à 579,1 milliards de yens, en hausse de 11%. Il est cependant légèrement en deçà du consensus de dix analystes qui tablaient en moyenne sur 584,89 milliards de yens, selon des données de Refinitiv.

Les ventes en Chine ont largement contribué à ce résultat et la rentabilité du groupe s'est améliorée sur ses principaux marchés, y compris en Amérique du Nord.

Le titre a fini en hausse de 2,09% à la Bourse de Tokyo, où le Nikkei a progressé de 1,14%.

* FERRARI BAISSE EN BOURSE APRÈS SES RÉSULTATS

5 novembre - Ferrari a annoncé lundi une hausse de près de 5% de son bénéfice d'exploitation (Ebitda) au troisième trimestre mais le titre perd 2% à la mi-journée à la Bourse de Milan car certains investisseurs attendaient un relèvement des perspectives 2018.

L'Ebitda, porté par des performances positives sur tous les marchés du groupe et des ventes de 8 cylindres solides, s'est établi à 278 millions d'euros, contre 266 millions un an plus tôt et 282 millions attendus selon des données Refinitiv.

Le chiffre d'affaires est resté quasiment inchangé à 838 millions d'euros, légèrement sous le consensus (845 millions).

* SUBARU ABAISSE SES OBJECTIFS

5 novembre - Subaru a annoncé lundi qu'il rappellerait 100.000 voitures supplémentaires vendues au Japon, dont sa populaire Impreza, à la suite de nouvelles inspections, ce qui conduit le constructeur japonais à abaisser d'un quart sa prévision de bénéfice d'exploitation annuel.

L'action Subaru a perdu 5% à la Bourse de Tokyo, à ses plus bas de quatre ans, après ces nouvelles.

Le titre est en repli de 19,2% depuis le début de l'année - après avoir abandonné 24,9% en 2017 - sous le coup à la fois d'un scandale de falsification de contrôles, révélé l'an dernier, qui a coûté son poste au président du groupe et entraîné le rappel de 400.000 véhicules, et de 400.000 rappels supplémentaires pour un défaut de conception des ressorts de soupape des moteurs.

* GM BAT LE CONSENSUS HAUT LA MAIN, OPTIMISTE POUR LE BPA

31 octobre - General Motors a annoncé mercredi des profits trimestriels très au-dessus des attentes et a dit tabler pour l'exercice 2018 sur un bénéfice net qui se situera dans le haut de la fourchette des prévisions grâce à une forte demande en Amérique du Nord.

L'action GM faisait un bond de 7,6% dans les transactions électroniques d'avant-Bourse à Wall Street après ces annonces.

Le constructeur automobile a réalisé au troisième trimestre un bénéfice net de 2,53 milliards de dollars (2,23 milliards d'euros), ou 1,75 dollar par action, contre une perte de 2,98 milliards (2,03 dollars) un an plus tôt.

Le troisième trimestre 2017 incluait une charge liée à l'Europe.

Hors éléments exceptionnels, GM a réalisé un BPA de 1,87 dollar et a aisément battu le consensus qui était de 1,25 dollar, selon des données Refinitiv.

Le chiffre d'affaires a progressé de 6,4% à 35,8 milliards de dollars, là aussi au-dessus des 34,85 milliards attendus.

GM a été en mesure d'augmenter ses prix, surtout en Amérique du Nord, ce qui s'est traduit positivement à hauteur d'un milliard de dollars dans ses comptes trimestriels et a permis de compenser le renchérissement des matières premières.

Le constructeur a confirmé son objectif d'un BPA de 5,80 à 6,20 dollars pour 2018 mais a précisé qu'il pensait finir l'année dans le haut de la fourchette de cette prévision, et peut-être même plus haut encore, en invoquant un taux fiscal favorable et sa solide performance.

En juillet, GM avait abaissé sa prévision annuelle en invoquant l'acier et l'aluminium plus chers en raison des tarifs douaniers imposés par l'administration Trump.

* FCA PROMET UN DIVIDENDE EXCEPTIONNEL AVEC MAGNETI MARELLI

30 octobre - Fiat Chrysler Automobile a réalisé au troisième trimestre un bénéfice supérieur aux attentes et s'est engagé mardi à verser à ses actionnaires deux milliards d'euros de dividende exceptionnel avec le revenu tiré de la vente de Magneti Marelli.

Le constructeur italo-américain a annoncé la semaine dernière la vente de l'équipementier Magneti Marelli au japonais Calsonic Kansei pour 6,2 milliards d'euros.

FCA a enregistré sur la période juillet-septembre un bénéfice avant intérêts et taxes (Ebit) en hausse de 13% à 1,995 milliard d'euros, alors que les analystes l'attendaient à 1,87 milliard.

Les ventes ont elles aussi été supérieures aux attentes, en progression de 9% à 28,77 milliards d'euros.

Fiat Chrysler a confirmé ses prévisions de résultats opérationnels pour l'ensemble de l'année.

* SCHAEFFLER AVERTIT À SON TOUR SUR SES RÉSULTATS 2018

30 octobre - L'équipementier allemand Schaeffler, spécialiste des roulements à billes, a abaissé mardi ses objectifs annuels pour le groupe dans son ensemble et pour sa division automobile en invoquant la volatilité grandissante du marché automobile mondial, surtout en Chine.

Le titre perd 3% après ces annonces et entraîne les autres équipementiers européens dans son sillage.

Le groupe table désormais sur une croissance de son chiffre d'affaires de 4% à 5% à changes constants (contre 5% à 6% précédemment), sur une marge d'Ebit avant éléments exceptionnels entre 9,5% et 10,5% (vs 10,5% à 11,5%) et sur un flux de trésorerie disponible avant transactions de M&A d'environ 300 millions d'euros (vs environ 450 millions).

Selon des chiffres provisoires, Schaeffler a réalisé au troisième trimestre une performance en deçà de ses attentes dans sa division automobile qui a aussi contribué à l'ajustement de ses objectifs annuels.

Le groupe annonce pour la période un Ebit de 376 millions d'euros (416 millions au T3 2017) sur un chiffre d'affaires de 3,521 milliards (3,434 milliards).

L'impact croissant des tensions commerciales et de la décélération de la croissance économique en Chine, premier marché automobile mondial, sur les chaînes d'approvisionnement a contraint récemment fabricants et fournisseurs - Valeo , Michelin, Goodyear ou encore Autoliv - à abaisser leurs prévisions de résultats annuels.

* LE BÉNÉFICE DE VOLKSWAGEN BAISSE MOINS QUE PRÉVU

30 octobre - Volkswagen a réalisé au troisième trimestre un bénéfice meilleur que prévu malgré une contraction de 18,6% due à une baisse des ventes de véhicules et au durcissement des normes antipollution.

Le constructeur allemand a fait état mardi d'un bénéfice d'exploitation ajusté de 3,51 milliards d'euros alors que les analystes interrogés par Reuters l'attendaient en moyenne à 3,21 milliards.

Il a confirmé sa prévision d'une marge d'exploitation en 2018, hors exceptionnels, comprise entre 6,5% et 7,5% aussi bien pour l'ensemble du groupe que pour l'activité de voitures particulières.

En tenant compte des éléments exceptionnels, cette marge sera un peu en deçà de cette fourchette.

* HONDA FAIT MIEUX QUE PRÉVU AU T3

30 octobre - Honda Motor a publié mardi un bénéfice d'exploitation trimestriel en hausse de 40,2% et supérieur aux attentes, à 214,4 milliards de yens (1,67 milliard de yens), à la faveur d'une progression de ses ventes de motos en Asie et d'une réduction de ses coûts.

Le troisième constructeur automobile japonais a aussi profité d'une base de comparaison favorable, son résultat sur la période juillet-septembre 2017 ayant subi une forte contraction du fait essentiellement de changements comptables dans son système de retraites et de frais juridiques.

Conformément aux attentes, Honda a relevé sa prévision de bénéfice annuel pour tenir compte d'une nouvelle hypothèse de parité yen/dollar.

* GOODYEAR ABAISSE SES OBJECTIFS, LE TITRE CHUTE

26 octobre - Goodyear Rubber & Tyre est le deuxième équipementier automobile de premier plan à abaisser vendredi ses objectifs, le fabricant américain de pneus évoquant la hausse du coût des matières premières, une demande ralentie en Chine et une volatilité des conditions en Brésil.

Dans des échanges d'avant-Bourse à Wall Street, le titre Goodyear perdait près de 9%.

Pour le seul troisième trimestre, le concurrent de Michelin - qui a révisé en forte baisse la semaine dernière ses prévisions de marché 2018 - a dégagé un bénéfice par action ajusté inférieur aux attentes des analystes financiers, une contre-performance que Goodyear explique à la fois par le ralentissement chinois et par la vigueur du dollar.

Pour l'ensemble de l'année, Goodyear, basé à Akron (Ohio), a dit ne prévoir plus qu'un bénéfice opérationnel supérieur à 1,3 milliard de dollars (1,15 milliard d'euros) pour ses trois principales divisions contre une précédente projection d'un total allant de 1,45 milliard à 1,5 milliard.

* AUTOLIV NE PRÉVOIT PLUS QU'UNE CROISSANCE ORGANIQUE DE 6%

26 octobre - Autoliv , premier fabricant mondial de ceintures de sécurité et d'airbags, a à son tour abaissé son objectif de ventes pour 2018 vendredi, pâtissant, comme nombre de ses concurrents, d'une demande plus faible en Chine et de l'impact sur les constructeurs de normes européennes plus strictes en termes d'émissions polluantes.

L'équipementier automobile suédois, dont les rivaux directs sont Joyson Safety Systems et ZF TRW, n'anticipe désormais plus qu'une croissance organique de son chiffre d'affaires de 6% cette année, contre une prévision précédente de 8% et une projection médiane des analystes financiers de 6,5%.

Sur le seul troisième trimestre, Autoliv a dégagé un bénéfice opérationnel inférieur aux attentes, à 193 millions de dollars (170 millions d'euros) contre 167 millions il y a un an et un consensus de 205 millions.

Vers 11h20 GMT, le titre Autoliv coté à Stockholm - le groupe est également traité à Wall Street - perdait 3,95% à 691,00 couronnes, alors que l'indice regroupant les valeurs automobiles européennes cédait 1,79%.

* CHUTE DE 50% DU BÉNÉFICE DE VOLVO CARS AU T3

26 octobre - Volvo Cars , propriété du groupe chinois Geely, a fait état vendredi d'une chute de près de 50% de son bénéfice d'exploitation trimestriel, pénalisé par une hausse des coûts et par les tensions commerciales dans le monde.

Le constructeur automobile suédois, dont le projet d'introduction en Bourse (IPO) a été reporté le mois dernier par sa maison mère, a dégagé un bénéfice opérationnel de 1,84 milliard de couronnes suédoises (177 millions d'euros) au troisième trimestre.

Le groupe s'attend toujours à réaliser un bénéfice et un chiffre d'affaires solides pour l'ensemble de son exercice, grâce notamment au renouvellement de sa gamme et à une baisse des dépenses d'investissement.

* VALEO AVERTIT SUR SES PRÉVISIONS ANNUELLES

25 octobre - Valeo a averti à nouveau jeudi sur ses prévisions 2018 à cause des perturbations liées à l'introduction des nouvelles normes d'homologation WLTP et au ralentissement du marché automobile chinois, dont l'impact risque de se faire sentir encore au quatrième trimestre.

"Nous avions clairement indiqué, le 25 juillet dernier, que le chiffre d'affaires de Valeo serait impacté au 3e trimestre, de façon temporaire en Europe par le WLTP et en Chine par un ralentissement du marché", a déclaré le PDG de l'équipementier automobile, Jacques Aschenbroich, cité dans un communiqué.

"L'impact du WLTP en Europe se poursuivra au 4e trimestre et les conditions du marché chinois resteront difficiles."

Valeo table désormais sur une croissance du chiffre d'affaires de l'ordre de 6% à taux de changes constants, contre une prévision précédente d'environ +9%.

Il anticipe par ailleurs une marge opérationnelle de 6,2% à 6,5%, alors qu'il l'attendait jusqu'ici seulement légèrement inférieure aux 7,8% de 2017, et une génération de free cash flow libre de 120 à 150 millions d'euros, et non plus autour du niveau de 2017 (278 millions).

* HYUNDAI RATE LARGEMENT LE CONSENSUS AU T3

25 octobre - Hyundai Motor a fait état jeudi d'une chute de 68% de son bénéfice trimestriel, qui est de ce fait ressorti largement en dessous des attentes des analystes, plombé par le coût du rappel de ses véhicules aux Etats-Unis en raison d'un problème d'airbags et de moteurs.

L'action du constructeur sud-coréen a fini sur une baisse de 5,98% à la Bourse de Séoul à la suite de ces annonces, ce qui porte le recul de la valeur à près de 30% depuis le début de l'année.

* PSA-OPEL ET LES SUV ONT SOUTENU LES VENTES AU T3

24 octobre - PSA a annoncé mercredi une hausse de 7,8% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, une progression légèrement supérieure aux attentes, les ventes de ses cinq marques en Europe et le succès de son très rentable SUV Peugeot 3008 éclipsant des difficultés hors du continent.

Le constructeur automobile, qui regroupe désormais Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, a réalisé sur la période juillet-septembre un chiffre d'affaires de 15,43 milliards d'euros, dépassant le consensus Inquiry Financial de 15,27 milliards.

Les ventes en volume ont grimpé de 8,1% en Europe, mais ont baissé au total de 16,7% à 702.300 unités en raison de l'arrêt de l'activité en Iran, de difficultés persistantes en Chine et de problèmes apparus en Amérique latine.

L'impact négatif des devises en Argentine et au Brésil a ainsi amputé de 2,3 points de pourcentage la croissance du chiffre d'affaires de la branche auto historique, tandis que les prix ont ajouté 1,5 point à la croissance et le mix-produit 2,2 points, reflet de la montée en gamme du groupe avec l'arrivée de ses nouveaux SUV.

* RENAULT-OBJECTIFS CONFIRMÉS MAIS LE SPECTRE DU WLTP PLANE

23 octobre - Renault a confirmé mardi ses objectifs 2018 malgré un chiffre d'affaires inférieur aux attentes au troisième trimestre à cause des changes et du ralentissement de plusieurs importants marchés émergents du constructeur.

S'il n'a pas emboîté le pas à ses concurrents Daimler ou BMW, contraints d'avertir récemment sur leurs résultats annuels, le groupe au losange a cependant lui aussi invoqué "une faible visibilité" pour le reste de l'année en raison notamment des retombées des nouvelles normes d'homologation.

Le groupe au losange a réalisé sur les trois derniers mois un chiffre d'affaires de 11,484 milliards d'euros, en baisse de 6% et inférieur au consensus Inquiry Financial pour Reuters qui donnait 12,17 milliards. A taux de change et périmètre constants, la baisse ressort à 1,4%.

* DAIMLER AVERTIT SUR SES RÉSULTATS EN RAISON DU DIESEL

19 octobre - Daimler a prévenu que son bénéfice d'exploitation baisserait de plus de 10% cette année, son deuxième avertissement sur résultats en quatre mois, en raison d'une augmentation de ses coûts liés aux "procédures des pouvoirs publics et mesures prises dans plusieurs régions" à l'encontre des émissions polluantes des voitures diesel.

Le constructeur automobile haut de gamme s'attend désormais à un résultat d'exploitation (Ebit) "sensiblement en deçà" du niveau atteint en 2017. Les profits de Mercedes-Benz, sa division la plus rentable, devraient être "très inférieurs" à ceux de l'an dernier, a-t-il ajouté.

Une porte-parole du groupe allemand a par la suite précisé que le recul de l'Ebit du groupe devrait être supérieur à 10%.

Le titre Daimler est tombé à un plus bas de cinq ans après ces annonces.

Le président du directoire, Dieter Zetsche, a déclaré cinq jours plus tard que la demande des clients du constructeur automobile restait forte malgré des mesures du gouvernement allemand prises pour limiter la pollution des véhicules diesel

* VOLVO DÉPASSE SA PRÉVISION DE MARGE

19 octobre - Volvo a annoncé vendredi une hausse plus prononcée que prévu de son résultat trimestriel, à la faveur d'une demande soutenue pour les camions et les équipements de construction, évolution qui conduit le fabricant de poids lourds suédois à relever ses prévisions de marché pour l'Europe et pour l'Amérique du Nord.

Sur les trois mois à fin septembre, le bénéfice opérationnel ajusté est ressorti à 10,25 milliards de couronnes (991 millions d'euros), contre 6,95 milliards il y a un an et une prévision moyenne des analystes financiers interrogés par Reuters de 9,59 milliards.

"Même s'il s'agit du meilleur troisième trimestre de l'histoire du groupe, cela ne veut pas dire que nous avons pleinement atteint notre potentiel. Il y a plus à faire pour améliorer notre rentabilité et dynamiser notre génération de trésorerie", déclare Martin Lundstedt, directeur général de Volvo, cité dans un communiqué.

La marge opérationnelle ajustée de Volvo, récemment dopée par la finalisation d'un programme de réduction des coûts de 10 milliards de couronnes, s'est établie à 11,1% sur la période contre un objectif du groupe de 10%.

* MICHELIN REVOIT EN FORTE BAISSE SES PRÉVISIONS DE MARCHÉ

18 octobre - Michelin a annoncé jeudi une progression légèrement plus marquée qu'attendu de son chiffre d'affaires du troisième trimestre, tout en révisant en forte baisse ses prévisions de marché pour l'ensemble de l'année, évoquant un tassement de la demande chinoise et l'impact des nouvelles normes européennes en matière d'émissions polluantes.

Le fabricant français de pneumatiques, qui publie ses chiffres de vente trimestriels quatre jours plus tôt que prévu, a précisé attendre désormais pour cette année une croissance de ses propres volumes "légèrement positive".

Auparavant, Michelin avait dit tabler sur une croissance de ses ventes en volumes en ligne avec les marchés, alors vus comme étant plus vigoureux, le groupe ayant encore réaffirmé cette projection il y a un peu plus d'un mois.

Michelin ne prévoit plus qu'une hausse de 0,5% du marché mondial des pneus pour les voitures de tourisme, contre une projection précédente de +1,5%. Dans le segment des camions, le groupe anticipe désormais une contraction de 1,5% contre une augmentation de 0,5% attendue précédemment.

Lors d'une conférence téléphonique, le directeur financier du groupe Marc Henry a déclaré que le double impact du ralentissement de la demande chinoise et de la chute des immatriculations en Europe avec l'instauration d'un nouveau test d'homologation des véhicules était plus prononcé qu'initialement anticipé.

* FAURECIA-CA EN HAUSSE DE 5,9%, RETOUR AU CES DE LAS VEGAS

11 octobre - Faurecia a fait état d'une hausse de 5,9% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre grâce à la demande mondiale pour ses sièges, intérieurs et systèmes de dépollution, et annoncé son intention de retourner l'an prochain au CES de Las Vegas.

L'équipementier automobile, détenu à 46,34% par PSA , a réalisé sur les trois derniers mois des ventes de 4,014 milliards d'euros.

Hors effets de changes négatifs, la croissance ressort à 8,3%.

Faurecia a confirmé ses objectifs annuels, relevés en juillet, notamment une hausse des ventes d'au moins 8% à changes constants et une marge opérationnelle d'au moins 7,2%.

Recentré en 2016 sur l'intérieur des voitures (cockpit et sièges) et la dépollution, le groupe entend surfer sur la demande croissante des constructeur et des automobilistes pour les solutions de confort à bord, les aides à la conduite et les systèmes de connectivité des voitures.

Dans ce cadre, il prévoit d'être présent au prochain CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, en janvier 2019. Faurecia avait participé pour la première fois cette année à cet évènement de plus en plus prisé des acteurs de l'industrie automobile, parfois aux dépens des salons de l'auto traditionnels.

(Service Entreprises)