L'indice Nikkei a perdu 70,29 points à 18.095,40 et le Topix, plus large, a cédé 12,12 points (0,82%) à 1.465,99.

Après leur baisse de 3,8% la veille, les deux indices ont rebondi en cours de séance en profitant d'achats à bon compte, mais ils sont ensuite retombés sur fond d'inquiétudes persistantes concernant l'économie chinoise.

Au moment de la clôture à Tokyo, l'indice composite de la Bourse de Shanghai abandonnait 1,4%.

Le Nikkei est tombé en séance à 17.857,30, à moins de 1% au plus bas de six mois touché la semaine dernière (17.714,30).

Parallèlement, l'indice de volatilité du Nikkei reste élevé, à plus de 37 en clôture après un pic au-dessus de 40 en matinée.

La baisse a touché entre autres les secteurs les plus exposés à la Chine, comme les compagnies pétrolières (-3,12%), la sidérurgie (-2,11%) et le transport maritime (-1,88%).

A l'opposé, le rebond du début de journée a été alimenté par la chasse aux bonnes affaires après les remous des derniers jours. Morgan Stanley a ainsi recommandé mardi d'acheter des valeurs japonaises pour profiter d'un repli jugé exagéré et mercredi, Peter Oppenheimer, le responsable de la stratégie actions de Goldman Sachs, a déclaré à CNBC que les investisseurs devaient renforcer leurs positions sur le marché japonais.

Des traders expliquent que tout passage du Nikkei sous 18.000 points ramène son ratio cours/bénéfice (PER) autour de 14, un niveau jugé attractif pour les fonds de pension comme pour les investisseurs individuels.

"Les investisseurs sont revenus à l'achat parce que le marché avait baissé trop brutalement hier", a dit Masashi Oda, de Sumitomo Mitsui Trust Bank.

Les valeurs du transport ferroviaire ont par ailleurs profité de relèvements de recommandations de Barclays. L'indice du secteur a pris 0,5%, la compagnie Hankyu Hanshin 5,86%.

(Joshua Hunt et Ayai Tomisawa; Véronique Tison et Marc Angrand pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Daio Paper Corporation, Hankyu Hanshin Holdings, Inc.