La hausse de 75 points de base annoncée par la Fed hier et les commentaires plus pessimistes de Jerome Powell sur les efforts à fournir ont suscité de vifs dégagements à New-York hier. L'indice S&P500 a, en effet, terminé en forte baisse de 1.71% à 3789 points. 

Le président de la Réserve Fédérale a indiqué qu'elle durcirait encore davantage sa politique monétaire d'ici la fin de l'année, afin de ramener l'inflation à des niveaux plus acceptables même si cela aura nécessairement des conséquences sur le chômage et l'économie. Le curseur du niveau de taux plafond anticipé en haut de cycle est passé de 4.5 à 4.6% (contre une fourchette 3 à 3.25% actuellement en tenant compte de la hausse d'hier).
La Fed a par ailleurs
 revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l'économie américaine (+0.2% en 2022, +1.2% en 2023). Quant au taux de chômage, il devrait s'établir à 3.8% cette année (3.7% actuellement) puis 4.4% l'année prochaine. 

Ce matin, la BNS a elle aussi relever de 75 points de base son taux directeur et ce midi, la Banque d'Angleterre de 50 points de base. 

L'indice S&P500 est désormais attendu en baisse de 0.15%. 
Les opérateurs prendront connaissance des inscriptions hebdomadaires au chômage à 14h30 puis des indicateurs avancés à 16h. 

En données horaires, la dynamique demeure clairement négative sous les 3900 points. Seul un retour au-dessus de ce seuil permettrait d'anticiper l'amorce d'une reprise technique en direction des 3955/4000 points.