L'embellie sur l'obligataire reprend en Europe, cela reste bien plus laborieux aux Etats Unis alors que Wall Street pulvérise un 4ème record absolu consécutif avec potentiellement 6 nouveaux 'doublés intraday/clôture' sur le Dow Jones, le S&P500, le Nasdaq Composite, le Dow Transportation (qui s'envole de +1,7%), le Wilshire-5000... et Russell-2000 (+1,8% à 2.442, record absolu de clôture du 8/11/2021 égalé, le + haut intraday reste à 2.458).
Jamais Wall Street n'était apparu aussi massivement haussier depuis 53 ans (depuis que le Nasdaq existe, c'est à dire février 1971): tous les indices larges ou sectoriels au plus haut le même jour, cela n'a jamais existé.
Les niveaux de valorisation actuels non plus : ils sont supérieurs à avril 2000.
Mais cela ne provoque pas de 'fuite vers la qualité' comme le démontre la dégradation des T-Bonds '2034' de +4Pts vers 4,3500% (et même 4,37% en séance).
Le '2 ans' et le '30 ans' restent en revanche figés à respectivement 4,25 et 4,478%.
Les chiffres des prix à la consommation qui paraîtront demain aux Etats-Unis, devraient confirmer le retour de l'inflation vers l'objectif de 2% fixé par la Fed.

Les ventes de détail, attendues vendredi, pourraient quant à elle pâtir des perturbations liés aux ouragans et de l'incertitude pré-électorale susceptible d'avoir freiné les dépenses des ménages.

En Europe, peu de chiffres à se mettre sous la dent cette semaine : en Allemagne, l'indice ZEW du moral des investisseurs pourrait refléter demain l'impact de la crise politique due à la rupture de la coalition tripartite intervenue la semaine passée.

'En raison des prochaines réductions des dépenses publiques dans les deux grandes économies de la région, la France et l'Allemagne, ainsi que de la croissance décevante en Europe plus généralement, il est probable que la BCE doive réduire ses taux à un niveau inférieur au taux neutre de 2%', prédit le gestionnaire d'actifs.

Mais nous sommes encore très en amont de la prochaine réunion (le 28 novembre), les éléments directeurs à surveiller d'ici 15 jours se situent du côté de la croissance (risques de contraction) : nos OAT se détendent de -4,5Pts à 3,0760%, les Bunds de -4Pt à 2,32400% et les BTP italiens de -7,3% à 3,588%.
Outre-Manche, les 'Gilts' ne confirment pas leur embellie de vendredi et rajoutent +4Pts de rendement vers 4,4750%, tout proche de leurs pires niveaux testés jeudi dernier, vers 4,50%.


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