Wall Street a progressé durant les 90 premières minutes de la séance de vendredi : à 18H, les jeux étaient faits et la clôture a confirmé les gains initiaux.

Le S&P500 (+0,55% à 5.626) a inscrit sa 5ème meilleure clôture historique, à 0,8% de son record absolu du 17 juillet, à 0,5% de son sommet du 30 août.

Le Dow Jones (+0,72%, à 41.394) a inscrit son second meilleur score de tous les temps ce vendredi 13, à une semaine de la séance des '4 sorcières'... et ce malgré la chute de Boeing (-3,7%) après que les salariés syndiqués (IAMAW) ont rejeté à 95% le projet d'accord de la direction, déclenchant un mouvement grève (le premier depuis 2008) qui va s'étendre jusqu'à la reprise des négociations mardi.

Wall Street ne semble pas redouter le gonflement de la dette (le déficit dépasse les 8% du PIB) puisque la charge des intérêts va diminuer avec la baisse des taux (sauf si elle continue d'exploser au rythme actuel), ni de grands bouleversements géopolitiques post-élections post 5 novembre, même si le débat Trump/Harris sur la chaîne ABC témoigne de visions diamétralement opposées.

Les T-Bonds qui avaient stagné la veille et l'avant veille n'ont pas trouvé d'avantage d'inspiration (+1Pt symbolique de rendement, le '10 ans' finit à 3.654%) mais se maintient à un 'plus bas' depuis la fin mai 2023).

Le Nasdaq Composite engrange 0,65% à 17.684, dans le sillage de Micron +4,5%, Marvell Techno +3,9%, Microchip et Broadcom +2%, Qualcomm +1,6%, AMD +1%... puis du titre pharmaceutique Walgreen +4,2% et Warner Bros +10,5% (accord de coopération avec Charter.com).

Après les prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis, qui sont ressortis conformes aux attentes (ou un peu supérieurs aux anticipations avec un CPI 'core' à +0,3%), le consensus table très majoritairement (selon le baromètre FedWatch de CME Group) sur une réduction de 25Pts de base ce mercredi 18 par la banque centrale américaine, qui entamera enfin son cycle de détente des taux d'intérêt... avec 9 à 12 mois de retard sur le scénario qui prévalait au début de l'été 2023.

Certains investisseurs estiment, à tort ou à raison, que la Fed a trop tardé pour agir au regard de la dégradation d'un certain nombre d'indicateurs économiques comme le marché du travail, l'industrie automobile ou l'immobilier.


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