L'armée américaine compte environ 2 000 soldats en Syrie, répartis dans plusieurs bases, principalement dans le nord-est du pays. Ces troupes collaborent avec les forces locales pour empêcher la résurgence de l'État islamique, qui avait pris le contrôle de vastes territoires en Irak et en Syrie en 2014 avant d'être repoussé.
« Ce processus délibéré et conditionnel permettra de réduire la présence américaine en Syrie à moins d'un millier de soldats américains dans les mois à venir », a déclaré M. Parnell dans un communiqué.
Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a ordonné le regroupement des troupes dans le cadre d'une force opérationnelle interarmées combinée, baptisée « Opération Inherent Resolve », afin de sélectionner des sites en Syrie.
M. Parnell a ajouté que le Commandement central américain resterait prêt à poursuivre les frappes contre ce qui reste de l'EI en Syrie et à collaborer avec les partenaires de la coalition pour maintenir la pression sur l'EI et répondre à toute autre menace terroriste.
Les États-Unis ont récemment envoyé des avions, notamment des bombardiers B-2, des navires de guerre et des systèmes de défense aérienne pour renforcer leur présence au Moyen-Orient.
Trump a déclaré lundi qu'il pensait que l'Iran retardait intentionnellement un accord nucléaire avec les États-Unis et qu'il devait abandonner toute velléité d'arme nucléaire sous peine de subir une frappe militaire contre ses installations atomiques.
Le gouvernement islamiste qui a pris le pouvoir en Syrie après la destitution de Bachar al-Assad en décembre dernier s'efforce de rétablir les relations de la Syrie dans la région et au-delà.
