La chute en décembre du président Bachar al-Assad aux mains des rebelles dirigés par M. Sharaa, après 13 ans de guerre civile, a contraint la Russie à faire des pieds et des mains pour décrocher ses bases dans le pays. Moscou est également préoccupée par une vague de meurtres sectaires en Syrie.
M. Poutine a déclaré à M. Sharaa qu'il soutenait "les efforts visant à stabiliser la situation dans le pays dès que possible dans l'intérêt de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, selon les agences de presse russes.
M. Poutine a confirmé "la volonté permanente de la Russie de développer une coopération pratique avec les dirigeants syriens sur toute une série de questions à l'ordre du jour bilatéral afin de renforcer les relations russo-syriennes traditionnellement amicales", a déclaré M. Peskov.
Le Kremlin, qui a été un allié clé de l'ancienne famille Assad au pouvoir pendant plus de 50 ans, a déclaré au début du mois qu'il souhaitait voir une Syrie unie et "amicale", car l'instabilité qui y régnait pourrait affecter l'ensemble du Moyen-Orient.
Reuters a rapporté en décembre que la Russie retirait ses forces des lignes de front dans le nord de la Syrie et des postes dans les montagnes dominées par la communauté alaouite d'Assad, mais qu'elle ne quittait pas ses deux principales bases sur la côte méditerranéenne - la base aérienne de Hmeimim à Lattaquié et l'installation navale de Tartous.
