Les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé jeudi un accord visant à réduire les droits de douane sur certains produits, avec une baisse des taxes américaines sur les voitures et l'acier et un meilleur accès aux marchés agricoles pour les deux parties.

Voici quelques-uns des principaux points de l'accord :

DROITS DE DOUANE DE BASE DE 10 %

Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré que le taux de droit de base de 10 % resterait en vigueur.

DROITS DE DOUANE SUR LES VOITURES

Le gouvernement britannique a déclaré que l'accord réduirait les droits de douane sur certaines voitures fabriquées au Royaume-Uni de 27,5 % à 10 %.

Les constructeurs automobiles britanniques se verront attribuer un quota de 100 000 voitures par an pouvant être exportées vers les États-Unis au taux tarifaire réduit, soit presque la totalité des exportations britanniques de l'année dernière, a déclaré le gouvernement britannique.

DROITS DE DOUANE SUR L'ACIER

Le gouvernement britannique a également déclaré que les droits de douane de 25 % actuellement imposés sur les exportations britanniques d'acier vers les États-Unis seront réduits à zéro.

AVIONS

M. Lutnick a déclaré que les entreprises britanniques pourront désormais exporter des pièces d'avion vers les États-Unis sans droits de douane.

En contrepartie, une compagnie aérienne britannique devrait acheter pour 10 milliards de dollars d'avions Boeing.

DROITS DE DOUANE SUR LES PRODUITS AGRICOLES

Le gouvernement britannique a déclaré qu'il y aurait « un accès réciproque au marché du bœuf », les agriculteurs britanniques bénéficiant d'un contingent en franchise de droits de 13 000 tonnes métriques.

La Grande-Bretagne supprimera également les droits de douane sur l'éthanol américain, qui est utilisé pour produire de la bière.

POUR EN SAVOIR PLUS

Les deux parties continueront de s'efforcer de parvenir à un accord plus large qui couvrira les produits pharmaceutiques et la réduction des droits de douane réciproques restants.

Les États-Unis ont également accepté que le Royaume-Uni bénéficie d'un traitement préférentiel dans le cadre de toute nouvelle mesure tarifaire imposée au titre de l'article 232, qui donne au président américain le pouvoir de restreindre les importations s'il estime qu'elles constituent une menace pour la sécurité nationale.

La taxe britannique sur les services numériques reste inchangée.