« Cette semaine, nous lancerons un appel à manifestation d'intérêt pour le développement de la première phase du terminal méthanier de Nador », a déclaré Mme Benali aux membres du Parlement.
Le Maroc se tourne vers le gaz naturel pour diversifier ses sources d'énergie et réduire sa dépendance au charbon, tout en poursuivant son plan en faveur des énergies renouvelables, qui vise à porter leur part dans la capacité totale installée de 45 % actuellement à 52 % d'ici 2030.
La nouvelle infrastructure sera reliée à un gazoduc existant que le Maroc utilise pour importer 0,5 milliard de mètres cubes (bcm) de gaz depuis des terminaux espagnols, a-t-elle précisé.
Le terminal sera relié à des zones industrielles situées près des villes de Kénitra et Mohammedia, au nord-ouest de l'Atlantique, a-t-elle précisé, sans donner plus de détails.
La nouvelle infrastructure sera une unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU) située dans le port en eaux profondes de Nador West Med, actuellement en construction, avait rapporté Reuters en mai, citant un responsable du ministère.
Le ministère n'était pas immédiatement disponible pour répondre à une demande de commentaires de Reuters.
Selon les estimations du ministère, les besoins en gaz naturel du Maroc devraient passer de 1 milliard de mètres cubes actuellement à 8 milliards de mètres cubes en 2027.
Par ailleurs, la compagnie d'électricité marocaine (ONEE) a adopté le même jour un plan 2025-2030 visant à augmenter sa capacité électrique installée de 15 gigawatts (GW), dont 13 GW provenant de sources renouvelables, a déclaré M. Benali.
Cet objectif sera atteint grâce à un investissement total de 120 milliards de dirhams (13 milliards de dollars), a-t-elle précisé.
Actuellement, la capacité en énergies renouvelables s'élève à 5,5 GW. (Reportage d'Ahmed Eljechtimi, édité par Marguerita Choy)