Trump a vanté les mérites du projet de gaz naturel liquéfié en Alaska, d'un montant de 44 milliards de dollars, qui permettrait d'acheminer le gaz des gisements du versant nord de l'État via un pipeline de 1 300 km à destination du marché intérieur et de l'exporter vers l'Asie sous forme de GNL, sans passer par le canal de Panama.
Bien que ce projet soit évoqué depuis des années, les progrès ont été limités par son coût et l'ampleur des travaux nécessaires.
Trump, qui a poussé ses alliés à acheter de l'énergie américaine tout en menaçant de droits de douane, a demandé au Premier ministre japonais Shigeru Ishiba de soutenir le projet de l'Alaska.
Le mois dernier, la société énergétique publique taïwanaise CPC Corp a signé un accord non contraignant avec la société publique Alaska Gasline Development Corp pour acheter du GNL et investir dans le projet, une initiative qui, selon le président taïwanais Lai Ching-te, garantirait la sécurité énergétique de l'île.
Le sommet prévu par le Conseil national pour la domination énergétique de Trump, qui souhaite maximiser la production de pétrole et de gaz, devrait avoir lieu vers le 2 juin. Cette information a été rapportée pour la première fois par le New York Times.
La Maison Blanche et le ministère de l'Intérieur n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
Par ailleurs, des responsables thaïlandais, dont le pays pourrait également être un consommateur du GNL provenant d'Alaska, et sud-coréens devraient se rendre dans cet État au cours des deux prochaines semaines pour discuter du projet, a déclaré la source qui s'est exprimée sous couvert d'anonymat.
Il s'agirait de la première visite de responsables thaïlandais en Alaska pour discuter du projet sous la deuxième administration Trump. (Reportage de Timothy Gardner ; édité par David Gregorio)