Zurich (awp) - La Bourse suisse continuait d'évoluer dans le vert mardi après-midi. L'optimisme était toujours de mise à la veille des décisions de la Réserve fédérale américaine et après l'action coordonnée des principales banques centrales de la planète pour atténuer les inquiétudes autour d'un secteur bancaire secoué ces derniers temps, tandis que s'estompaient aussi les remous générés par le mariage forcé et précipité d'UBS et Credit Suisse annoncé dimanche soir. Le SMI s'était approché à moins de deux points des 10'800.

A New York, Wall Street avait ouvert sur une note positive.

Vers 14h40, le SMI gagnait 1,60% à 10'813,59, le SLI 1,85% à 1712,29 points et le SPI 1,38% à 14'146,55 points. Sur les 30 valeurs vedettes, Givaudan (-1,4%) et Nestlé (-0,2%) étaient les seuls perdants. Le bon Schindler était inchangé.

Les deux autres poids lourds Roche (+0,7%) et Novartis (+0,9%) pointaient dans le vert, tout en sous-performant l'indice.

UBS (+7,0%) précédait Partners Group (+6,2%) et Swiss Re (+4,4%) sur le podium du moment.

Analystes et agences de notation estiment que la banque aux trois clés devrait profiter du rachat de son voisin zurichois, même si la digestion s'annonce lourde.

Credit Suisse (+2,4% à 0,8432 franc) naviguait entre rouge et vert et continuait de valoir un peu plus que les 76 centimes offerts par UBS pour la fusion. Julius Bär (+3,4%) surperformait également nettement l'indice.

Après un exercice 2021 record porté par de nombreux désinvestissements, Partners Group a vu ses bénéfices s'éroder en 2022. Forte de sa confiance en l'avenir, l'entreprise proposera néanmoins à ses actionnaires un dividende relevé, et ce sans avoir à piocher dans ses réserves.

Swatch (+4,0%) et Richemont (+3,0%) étaient recherchés après la nouvelle progression des exportations horlogères en février. Celles-ci ont bondi de 12,2% à 2,2 milliards de francs suisses, portées tant par les produits bas de gamme que par le très haut de gamme.

Sur le marché élargi, la société immobilière Peach Property (+0,7%) confirme avoir essuyé une perte sur devises l'an dernier, malgré une performance opérationnelle honorable. L'entreprise zurichoise prévoit de lever de nouveaux fonds via l'émission d'un emprunt convertible.

Autre société immobilière, Warteck Invest (stable) a souffert de l'évaporation des effets de revalorisation en 2022. Le bénéfice net a été élagué d'un bon cinquième à 21,8 millions. Les actionnaires se verront offrir une rémunération inchangée de 70 francs suisses par titre.

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