Zurich (awp) - La Bourse suisse faisait grise mine à l'amorce de cette semaine. La répression des manifestations contre le régime chinois et l'intransigeance de sa politique zéro-Covid faisait craindre pour la stabilité du poids lourd asiatique dans l'économie mondiale.

"Ces mouvements, qui alimentent l'incertitude économique font progresser le dollar et les rendements du bon du Trésor américain", souligne John Plassard, de Mirabaud Banque.

Wall Street a bouclé une séance allégée vendredi après Thanksgiving en ordre dispersé.

L'agenda conjoncturel du jour comprend une poignée de données nationales sur les ventes au détail, ainsi que l'indice d'activité de la région de Dallas. La zone euro fera le point sur les prêts aux ménages, ainsi que sur l'agrégat de la masse monétaire M3.

A 08h10, le préSMI extrapolé par Julius Bär cédait 0,31% à 11'132,94 points, sur un front rouge uni.

Les bancaires étaient à la peine. Credit Suisse (-0,3% à 3,13 francs suisses en moyenne) ouvre ce jour la période d'exercice des droits de souscription pour le second volet de son augmentation de capital, qui doit faire affluer quelque 2,24 milliards de francs suisses dans ses caisses. Sans indication particulière, UBS cédait aussi 0,3%.

La lanterne rouge semblai promise à ABB (-0,4%), là encore sans explication évidente.

Les poids lourds Nestlé, Novartis et Roche (-0,2% chacun), tout comme Swisscom (-0,2% également) n'assumaient que mollement leurs statuts de valeurs défensives.

Sur le marché élargi, Stadler Rail (-0,3%) s'est doté d'un nouveau responsable pour le marché helvétique.

Le spécialiste des revêtements de surfaces, des colles et des bandes de transport Forbo (-10%) a annoncé vendredi le départ du directeur général Michael Schumacher, remplacé par l'administrateur Jens Fankhänel, pour l'heure également patron de Kardex.

Seul Bucher Industries (+0,7%) sortait la tête de l'eau, soutenu par une recommandation à l'achat émise par Banque royale du Canada.

jh/lk